mardi 20 janvier 2009

Qui a écrit ce texte ...

Pendant que je lis mon bouquin, j'ai pensé à ce petit jeu, une fois par mois, je vous mettrai un texte, un poème, une nouvelle, et que parfois j'irai chercher dans des textes très vieux (à la blibliothèque par exemple), pour que vous me trouviez qui l'a écrit ... voilà le premier, c'est une nouvelle, d'un auteur très connu ... au Québec.

L'ami par (Stéphane Bourguignon): Né le 21 janvier 1964, Stéphane est scénariste de formation, il a travaillé un dizaine d'années dans le milieu de l'humour à titre d'auteur. Ses deux romans, L'Avaleur de sable et Le principe du Geyser, ont été salués par la critique. Le premier fait présentement l'objet d'une adaptation cinématographique. La vie, la vie, sa première télésérie, sera mise en ondes en janvier 2001 à la télévision de Radio-Canada, et que dire, aujourd'hui de cette émission: Tout sur moi!

Je n'étais pas ce qu'on peut appeler un beau garçon. Mais je n'étais pas vilain non plus. Juste ordinaire, comme des centaines de garçons. Seulement, et pour une raison que j'ignore encore aujourd'hui, les filles adoraient ma compagnie. Elles me voulaient toutes.
En fait, c'est faux, j'avais bien quelques pistes. Il faut dire que j'étais sensible et attentif aux besoins des autres, que j'aimais plus que tout au monde écouter les femmes parler et les regarder retoucher leur coiffure ou ajuster leurs vêtements. J'aimais leur délicatesse et j'étais à genoux devant leur grâce.
Je crois qu'elles le sentaient et dès que j'entrais quelque part, elles étaient toutes pour moi. Je me souviens encore de la première soirée chez Caroline, alors que moins de vingt minutes après mon arrivée j'avais l'attention de cinq ou six jolies filles - qui m'étaient jusqu'alors inconnues - tandis que les garçons du groupe me lançaient des regards obliques.
A cette époque, j'étais représentant pour une compagne pharmaceutique - maintenant je suis directeur des ventes. Comme je gagnais pas mal d'argent, je pouvais me vêtir à mon avantage. De plus, j'avais un brin d'humour, j'étais propre, j'aimais les sorties, les enfant et les conversations profondes. Bon à marier, comme elles disaient toutes.
Elles le disaient en riant, bien sûr. Puis elles m'embrassaient sur la joue, me remerciaient pour la magnifique soirée et retournaient chez elles attendre celui à qui elle ouvriraient leur coeur, leurs bras, et, quelques instants ou quelques jours plus tard, leur blouse.
Au bout de huit ans d'activités amicales, j'avais un réservoir inépuisable de filles, un réseau aux ramifications complexes dont chaque branche menait à un petit groupe de style et de classe différents. J'avais réussi à infiltrer six cercles de demoiselles - toujours déguisé en meilleur ami - chacun composé de trois à sept membres. Je pouvais quasiment sortir tous les soirs de la semaine pendant un mois sans croiser la même fille deux fois. On peut dire que je ne faisais pas les choses à moitié.
Bien entendu, je gardais toujours l'appartement éclatant de propreté, au cas ou les choses tourneraient à mon avantage. Je passais l'aspirateur quotidiennement, je nettoyais les planchers de la cuisine et de la salle de bain à la grandeur aussitôt qu'une tache montrait son nez et je changeais les draps trois fois par semaine. Je prévoyais tout, tout, tout. Les bouteilles de vin, les chocolats et les valeureux préservatifs que je remplaçais automatiquement un mois avant la date péremption. On n'est jamais trop prudent.
Je passais sous la douche deux fois par jour, je me rasais matin et soir, j'allais chez le coiffeur chaque semaine et je renouvelais ma garde-robe une fois l'an. Sans compter les achats inhérents au changements de saison, bien entendu.
Une fille aurait pu débarquer chez moi n'importe quand, un mercredi matin à six heures ou un dimanche soir à minuit, j'étais fin prêt, à mon avantage, exhibant mon meilleur profil. Prêt et redoutable.
Mais cette situation nétait pas aussi parfaite qu'elle en a l'air. Il se produisait un phénomène étrange: une telle confiance s'était établie entre ces filles et moi que je ne pouvais plus faire un geste dit entreprenant sans risquer de les décevoir.
- J'ai été au cinéma avec André, hier. Tu sais ce qu'il a fait?
- Non, qu'est-ce qu'il a fait?
- Il a regardé ma poitrine!
- ...
- Je te jure! Il me regardait dans les yeux et, tout à coup, j'ai vu ses yeux descendre et remonter.
- Non, impossible. T'es sûre
- Formelle.

Je ne pouvais pas prendre le risque de faire courir de telles ignominies sur mon compte. Ma vie sociale se serait écroulée d'un seul coup. Alors je restais bien sage à espérer secrètement que l'une d'entre elles tentent quelque chose. Il y avait une vingtaine de filles mignonnes, intelligentes, bien en vie autour de moi, et j'étais entrain d'en mourir.
Caroline. Caroline aimait me téléphoner le soir pour me parler pendant deux ou trois heures des types qu'elle rencontrait. Et même, souvent, elle me demandait des conseils pour les approcher ou les séduire. Et moi, je lui en donnais.
Manon. Manon venait d'emménager; il y avait nombre de petits travaux à exécuter dans sa maison. J'attendais son appel pour embarquer mes outils dans la voiture et filer jusque chez elle. Manon était gentille avec moi. Disons que je lui installais un store, elle, elle s'assoyait par terre en Indien et elle entretenait la conversation. Souvent elle m'offrait une bière et, la plupart du temps, j'acceptais. Il lui arrivait même de s'en verser un peu dans un verre et je trouvais ça bien qu'elle le fasse à même ma bouteille.
Ghislaine. Après sa séparation, nourrissant quelques espoirs, je lui ai offert de mettre ses meubles en entreposage chez moi. J'ai condamné une chambre - elle me servait de bureau, en fait - pour accueillir une commode, un divan et une vingtaine de boîtes. J'étais content de faire ça pour elle. Et puis ça n'a duré que trois petites années. Après son second mariage - avec Sylvain, un garçon que je lui avais présenté -, elle m'a annoncé que je pouvais me débarrasser de tout le bataclan. Ce que je n'ai pas fait, convaincu qu'elle regretterait un jour d'avoir jeté tout ça. Ce qui s'est avéré exact le jour de son second divorce.
Claudine. Si on causait jusque tard dans la nuit, il lui arrivait de m'inviter à coucher. Elle m'apportait tout ce qu'il fallait et je m'installais sur le divan. Les couvertures ramenées jusqu'au menton, je la regardais passer de la salle de bains à sa chambre, tantôt avec une brosse à dents entre les lèvres, tantôt se frottant vigoureusement les mains pour faire pénétrer sa crème hydratante. Tout ça en petite culotte, évidemment. Sans commentaire.
Carole. Carole avait compris mon drame. Elle a donc décidé de prendre les choses en main et elle m'a présenté cinq filles en trois mois. Echec total: quatre d'entre elles sont devenues, malgré tout mes efforts, de très bonnes amies. La cinquième est morte d'un accident de voiture peu après notre rencontre. Pour être franc, et j'ai un peu honte de l'avouer, ça m'a soulagé. Malheureusement, à son enterrement j'ai fait la connaissance de deux nouvelles filles Maude et Micheline, qui m'ont tout de suite adopté.
Puis Lyne est entrée dans ma vie, et tout a basculé. J'ai été foudroyé. Lyne, merveilleuse Lyne.
Un dimanche, alors que je sortais de la douche, ma troisième de la journée - on était en pleine canicule et je déteste sentir que je ne suis pas totalement frais -, le téléphone a sonné. C'était Lyne, merveilleuse, fantastique Lyne. Lâchement rejetée par un mauvais garçon, elle traînait de la patte depuis quelques semaines. Comme pour s'infliger un sérieux coup de fouet, elle venait de décider de repeindre sa cuisine. Elle voulait savoir si j'avais envie de passer lui donner un coup de main. On s'y est mis en fin d'après-midi, dans une chaleur incroyable. Lyne faisait le découpage et moi le plafond et les murs. On s'amusai bien. Et puis on a commencé à boire de la bière.
C'est là, à proprement parler, que les choses se sont gâtées. Lyne était perchée sur l'escabeau et elle peignait le tour des armoires. A chaque fois que je devais tremper mon rouleau dans la peinture, je m'arrêtais pour lui regarder l'arrière-train. C'est une chose que je n'avais jamais faite auparavant j'avais beaucoup trop de respect pour ces filles. Mais là, avec cette chaleur, avec la bière et ce maudit rouge partout autour de nous, j'ignore pourquoi, mais je n'arrivais plus à détourner les yeux de cette partie de son anatomie.
J'ai commencé à perdre le contrôle. Il faut dire qu'avec cette chaleur ... Et la bière. Et ce satané rouge. Ce n'est pas compliqué, je voyais carrément ses fesses à travers son short en jean. Je les imaginais ferme mais pas trop, douces au touché, parfaites pour la taille de mes mains. Et à cause de cette maudite chaleur, comment dire, je pressentais qu'elles étaient chaudes et aussi légèrement humides vers l'intérieur.
J'ai déposé mon rouleau dans la gamelle et j'ai mis ma bière de côté. Il fallait que j'aille à la salle de bain me passer de l'eau sur le visage. Je n'avais pas le droit de la désirer sachant qu'elle ne voulais pas de moi. Je suis revenu calmement avec l'intention de lui dire que je devais m'en aller, mais quand j'ai mis les pieds dans la pièce, la terre s'est arrêtée de tourner. Lyne en avait fini avec le haut, elle était maintenant à quatre pattes par terre, la tête dans l'armoire du bas. Et son postérieur, dans son petit short en jean si étroit, m'explosait littéralement au visage. Il m'appelait.
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Avec cette chaleur impossible. Et cet intolérable rouge. Et la bière, il faut bien le dire, je me suis carrément jeté sur elle. Comme un désespéré. Je l'ai ceinturée à la taille et je me suis vautré le visage dans son derrière. Elle a été si étonnée qu'elle s'est frappé la tête durement sous le tiroir à ustensiles. Elle a même ramené sa main sous le comptoir pour voir si elle saignait. Ça m'a donné quelques secondes de plus. Ensuite elle a gueulé: mais qu'est-ce que tu fais? Je ne pouvais plus lâcher prise. Je ne voyais plus rien, je n'entendais plus rien, tout ce qui comptait c'étaient ses cuisses nues sous mes mains, son siège réconfortant contre ma joue. Il y avait huit années d'espérance dans ces deux fesses, tout l'amour que je contenais, tout la beauté du monde et surtout mon salut.
Quand elle a compris que je n'avais pas l'intention de m'arrêter, elle m'a repoussé d'un solide coup de pied et j'ai roulé sur le plancher. Mais elle est bien, Lyne, elle ne m'a pas fait de scène. Elle a gardé les yeux au sol tout le temps qu'il m'a fallu pour ramaser mes affaires.
Le lendemain, je ne suis pas allé au travail. J'étais si fatigué. Le jour suivant non plus. Mon patron était un type compréhensif, il m'a dit de ne pas m'inquiéter, qu'avec le boulot que j'abattais en temps ordinaire je pouvais bien prendre une ou deux journées - c'est son poste que j'occupe maintenant. Je suis resté chez moi une semaine, allongé. Puis j'ai repris le travail et, discrètement, lentement, j'ai coupé un à un les ponts avec toutes les filles de mon enviable réseau.

Aujourd'hui, ça fait presque quatre ans qu'on vit ensemble Lyne et moi. Tiens, justement, la voilà qui arrive. Dernièrement, je nous ai acheté une belle et grande maison avec toutes mes économies. Lyne mérite ce qu'il y a de mieux. Présentement, elle enlève son manteau. Ouf! elle a l'air crevé.

- Allô chérie.
- Allô, André. Ça va? Les travaux avancent comme tu veux?

Je lui fais signe que oui. Elle vient au salon déposer un baiser sur ma joue.

- Tu t'es amusée?
- Oui, pas mal. Excuse-moi de rentrer si tard ...
- C'est rien, voyons, t'as bien le droit de te changer les idées de temps à autre.
- Si tu n'y vois pas d'inconvénient, je vais aller me mettre au lit.

Je le sais quand elle est claquée, je distingue les signes de la fatigue sur son visage. J'ai appris à reconnaître tout ces petits détails.
Elle marche jusqu'à la salle de bain. Je la suis pas à pas.

- Elle te va vraiment bien cette robe.
- Merci.
- Très sexy. Elle te met en valeur.

C'est moi qui la lui ai offerte, mais c'est elle qui l'a choisie. Elle entre dans la salle de bain, je reste à l'extérieur, appuyé contre le cadre de la porte. Lyne tient à son intimité et je sais respecter ça. Je suis un peu comme ça moi aussi.

- T'étais avec qui?
- Qu'est-ce que tu dis?
- T'es sortie avec qui?

Elle passe la tête dans l'ouverture. Je m'en veux de l'avoir dérangée. Moi et mes questions stupides. J'aurais pu attendre à plus tard ou à demain. Elle a l'air ennuyé, maintenant.

- Excuse-moi, chérie, je sais que tu détestes quand je te pose des questions.
- C'est rien.
- Finis ta toilette, t'occupe pas de moi.

Elle me sourit poliment et ferme la porte. Je retourne au salon reprendre mon travail. Au fond, elle a raison de tenir à son intimité. Qui a dit qu'on devait tout partager?
Ah, tiens, la revoilà. Elle a enfilé son pyjama. En fait, c'est l'un des miens, mais je le lui prête volontiers; il lui donne cet air qu'ont les filles dans les publicités. Cet air si parfait.

- Je me couche.
- D'accord. Bonne nuit, chérie.

Je dépose un baiser sur son front.

- On s'est trompés, souffle-t-elle.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Je crois que ce n'est pas la bonne couleur. Le carmin aurait été plus joli.

Je n'aime pas que des détails comme celui-ci viennent la contrarier. La vie est déjà assez difficile comme ça.

- Va te coucher, chérie, moi je vais finir d'appliquer cette couche. Demain, dans la lumière du jour la tête bien reposée, tu verras, tout nous apparaîtra plus clairement.

Alors voilà, reconnaissez-vous ce texte, cet auteur???


La Tourneuse de page

lundi 12 janvier 2009

Le Contrat de John Grisham

A la Cour suprême, justice doit être faite ... Mais qu'en est-il lorsque l'argent joue en faveur des fautifs? Carl Trudeau est propriétaire d'une entreprise lourdement condamnée pour avoir causé la mort, mais le millionnaire refuse son sort. Pour arriver à ses fins, il usera de son intelligence et d'un instrument bien spécial: Ron Fisk. Celui-ci accepte naivement un contrat qui lui coûtera cher, beaucoup trop cher ... Un thriller envoûtant qui plonge le lecteur dans les réalités d'un système judiciaire américain parfois crapuleux.

Excellent dans son rôle d'avocat autant que dans celui d'écrivain, John Grisham a connu un succès flamboyant avec des romans comme La firme ou l'affaire Pélican. Le contrat est son 20e roman s'inscrivant dans la lignée des suspenses juridiques.

Je suis une inconditionnelle de John Grisham, alors j'avais très hâte de lire ce bouquin, et je n'ai pas été déçue. Le contrat, c'est l'histoire d'un procès et tout ce qui entoure un procès:

Janette Baker CONTRE Kane Cheminal

L'histoire est divisée en trois parties: le verdict, la campagne, l'avis

Kane Cheminal c'est Carl Trudeau (je sais pas pourquoi l'auteur a choisi ce prénom, j'avais toujours l'impression de lire P. Carl Péladeau).

Eh bien, songea Ratzlaff - il aurait aimé le lui dire à haute voix, mais il tenait beaucoup à son job -, pour commencer, le groupe a construit une usine de pesticides à Pétaouchnock, Mississippi, parce que la terre et la main-d'oeuvre, là-bas, c'était pour rien. Ensuite, nous avons passé les trente années qui ont suivi à balancer en toute illégalité des produits chimiques et des déchets dans le sol et dans les rivières, et nous avons contaminé l'eau potable jusqu'à ce qu'elle prenne un goût de lait caillé. Ce qui même si c'était désagréable, n'était pas encore le pire, car, finalement, les gens se sont mis à mourir de cancers divers. Voilà très exactement, monsieur le patron et monsieur le PDG et monsieur le repreneur d'entreprises, ce qui a mal tourné.

Janette Baker, la plaignante, celle qui a perdu son fils et son mari: ses avocats; Mary Grace et Wes Payton: 71 jours de procès, une quarantaine de témoins, 530 heures de dépositions, etc, etc, etc.

La juge; Sheila McCarthy, reconnue pour ses opinions divergentes, celle qui ira au fond des choses pour que Kane Cheminal, soit reconnu coupable de son geste.

La Campagne: Et qu'est-ce qu'un homme qui est trois fois milliardaire fait quand il n'est pas d'accord avec la décison d'une juge??? Il s'achète un pion, Ron Fisk, un petit avocat dans une petite ville tranquille, sans anicroche, qui vit paisiblement avec sa famille, et, il ne se doutera jamais, oh il hésitera, aura des doutes, (on a le goût de lui crier, fais attention! non!)mais il ne saura jamais qu'il est la marionnette de Trudeau de toute cette histoire et de cette décision à prendre.

La campagne c'est le passage que j'ai vraiment adoré dans ce bouquin, puisqu'on peut voir toutes les magouilles, les détours, les entourloupettes, de quelqu'un qui a de l'argent et du pouvoir, pour en arriver à ses fins. Et c'est tellement bien écrit et expliqué qu'on se dit: c'est comme ça sûrement que ça se passe dans la vraie vie.

Je vous dis pas qui gagne, je vous dis: faut que tu lises ça!
Je donne 9.5/10 parce que la perfection n'existe pas, mais j'ai failli!
Et je suis certaine qu'on fera de ce bouquin, un film.

La Tourneuse de Page

vendredi 9 janvier 2009

Un an de blogue ....

Un an déjà (29 janvier) silencieusement, sur la pointe des pieds, que j'ai ouvert ce blogue, et, surtout en me demandant si j'avais encore quelque chose à dire et à écrire, c'est pour ça que j'ai choisi de mettre un thème, en me disant que ça serait facile de parler de quelque chose que je connait: les livres, et, surtout aussi que d'avoir un blogue de "commérages" et de "bitchages" ne m'intéressait pas, il y en a en masse qui le font et non merci pour moi.
Je me suis mise à regarder et lire les autres blogues ayant pour thème les livres, la littérature pour voir ce qui se faisait ailleurs, et surtout lire les commentaires, comment ça marche, et apprendre aussi à faire fonctionner un blogue ce qui n'est pas toujours "ivident "comme dirait l'autre.

Mon but premier c'est de donner le goût aux gens de lire, j'essaye de bien résumer les histoires, de bien les raconter mais je ne suis pas écrivaine; je le sais, c'est parfois difficile.

Et mon deuxième but c'était de faire de nouveaux contacts, des gens un plus intelligents que ces salles de clavardage que j'avais fréquenté jadis.

Jour après jour en essayant de me discipliner, de lire plus, aussi, tout en continuant à vivre, je remarque le nombre de livre que les gens peuvent lire dans un mois, ils ne font que ça lire!!!! Des livres et des livres je trouve ça impossible (je réussi à en lire 2 par mois) et je me met en frais de regarder mieux ce qui se passe dans la biosphère ...
Et j'y retrouve tout ce que je déteste du net: miroir, vol de page (et on se fait passer pour un écrivain), vol de mots, vol d'idées, etc, etc, etc. Vos commentaires sont importants pour nous: ben oui on s'en inspirent!!!! et on rebrasse les mots pour en refaire d'autres. Le pire que j'ai vu un résumé de livre (que j'avais déjà lu), et c'était pas l'histoire que j'avais lu, ridiculeeeeeeeeeeeeee!!!!
Les contacts, c'est comme ailleurs, les gangs d'amis, les ghettos de gang qui supposément se connaissent et se rencontrent souvent (jamais été invité),
les gens sur le net ne savent pas ce que veut dire le mot: solidarité oh non, tellement pas, qu'il y en a qui ne se gêne pas pour nous dire qu'il nous trouve plate! Mais avec le temps on s'habitue, et on se redresse en se disant tu me connais même pas l'épais .... qui es-tu toi pour me dire ça!!!!

Alors voilà, je vais continuer, à mon rythme, comme je le veux, parce qu'ici je fais ce que je veux.

Puisque les commentaires ne sont pas nombreux, JE me souhaite une bonne 2ième année de blogue à moi La Tourneuse de Page! Surtout de bonnes lectures.
Et un merci spécial à Loulou, ma voisine de palier, qui est venue nous faire part de quelques-unes de ses lectures.

mardi 6 janvier 2009

Une suggestion de cadeaux

Comme les enfants sont comblés!!!

Et là j'ouvre une parenthèse, oui les jeunes sont comblés, mais dans la famille il y a d'autres personnes qui reçoivent des livres: mon père chaque année demande l'Almanach du peuple, (et je trouve ça drôle!!!) et ma soeur, non je la nomme pas: demande chaque année: horoscope (2009, ou de l'année en cours) d'Anne-Marie Chalifoux.
Bon, un livre est un livre et les goûts sont pas à discuter ... je ris! Je ferme a parenthèse!
Revenons aux choses plus sérieuses:
Mon neveu a reçu ce magnifique album à Noel:
Le grand guide du monde merveilleux qui vous entoure d'Arthur Spiderwick

C'est un livre de monstres, de farfadets, de bibittes incroyables, qui alimente l'imagination des jeunes.
Des pages qui s'ouvrent insérées dans d'autres pages, magnifiqueeeeeeee!
J'ai commencé à le feuilleter et j'en revenais pas comment c'était beau. Vous voulez savoir comment attirer un farfadet chez vous? Voici la recette:
1. Chauffez le lait. Verser la farine. Mélanger jusqu'à ce que le mélange épaissise
2. Ajouter le sucre et un peu de beurre dessus ...
3. Laisser dehors la nuit. Votre farfadet domestique sera ravi.

Mais ce qui a attirer mon regard c'est l'intro:

<Quand je suis dans un certain état d'esprit, je crois que toute
la nature est pleine de gens que nous ne pouvons voir. Certains sont monstrueux ou grotesques; certains, pervers ou sots; mais beaucoup sont magnifiques, bien plus beaux que ceux que nous avons jamais vus, et ceux-ci ne nous sont point si éloignés ... De tout temps, les simples et, jadis, les sages, les ont vus et leur ont même parlé.>
William Buttler Yeats, Le Crépuscule celtique

C'est tout nouveau, alors si vous passez devant un Renaud-Bray, entrez juste pour aller le feuilleter!!!

Pour les gamins-gamines de 0 à 99 ans.

La Tourneuse de Page