vendredi 28 mars 2008

Jeux de dupes de Nicci French



Quand Samantha Laschen, médecin psychiâtre, accepte d'héberger une jeune adolescente traumatisée qui fut témoin de l'assassinat de ses parents dans des conditions atroces, elle n'imagine pas un seul instant que sa vie est en train de basculer. Devenue à son insu le premier maillon d'une machination qui la dépasse, Samantha ne peut deviner que les êtres qui lui sont les plus chers paieront bientôt au prix fort ce fatal jeu de dupes.
Forcée de se battre pour faire accepter l'incroyable vérité à des policiers sceptiques et désireux de classer l'affaire, Samantha se retrouve au fil de son enquête prise dans un engrenage qu'elle ne pourra arrêter qu'au prix d'amers constats. Face à un ennemi invisible qui semble avoir toutes les cartes en main, la vérité ne triomphe pas toujours de la mystification et il faut parfois savoir renoncer à certains principes pour assurer sa propre survie.

Comme je lis beaucoup de romans policiers, celui-ci ne m'a pas impressionnée. J'avais l'impression de déjà vu mais en film ou en séries américaines. Une lecture pour un après-midi de tempête de neige.

Je donne 5/10
La tourneuse de page

vendredi 21 mars 2008

Doux printemps .....

En février, beaucoup de blogs parlaient de Nelligan son poême hivernal .... a-t-on crié au malheur??!! lolll
Si c'est le cas alors disons-le C'EST LE PRINTEMPS, il va peut-être arriver! C'est PÂQUES = Renaissance!
La tulipe, c'est la première fleur qui sort, je crois! (Crime je regarde dehors, il y a une bourrasque de neige, je vois même pas l'autre côté de la rue!!!!)
Oui, c'est PÂQUES, alors je vous souhaite une belle fin de semaine, entouré de votre famille, à vous beurrer les doigts de chocolat, ou de sirop d'érable!
Et si vous êtes seul-e, payez vous la traite, profitez-en au maximum! Car c'est le printemps!
La tourneuse de pages

jeudi 20 mars 2008

Temps de chien sur la ville

Ce roman urbain, âpre et sans complaisance, écho d'une tragique actualité, emprunte aux meilleurs thrillers rythme et suspense pour décrire le terrible engrenage menant au terrorisme. La saisissante évocation du combat d'un homme aux abois face à la toute-puissance des médias. David Fitzgerald, professeur de lettres depuis quinze ans dans un collège difficile de New York, est profondément dévoué à son métier. Un de ses étudiants, Nasser, immigré palestinien, lui manifeste une hostilité haineuse à laquelle il ne peut qu'opposer sa bienveillance, sans toutefois réussir à établir le dialogue. Lorsqu'éclate une bombe dans un bus scolaire, David s'élance et sauve de la mort une jeune fille. Mais, après l'avoir encensé, les médias font de lui un psychopathe frustré en mal d'héroisme tandis que la police le soupconne d'avoir pu mettre en scène sa bravoure ... David devient alors l'ennemi public numéro un. Pour prouver sa bonne foi, il lui faut démasquer les auteurs de l'attentat, qui s'apprêtent à récidiver de manière terriblement brutale ...

Un très bon roman (noir très noir même), dur et qui fait réfléchir parce que ça pourrait arriver dans une "galaxie" tout près de chez vous.

Trois personnages:

David, le bon prof, il enseigne à ses élèves: soyez le héros de votre vie, parce que ses élèves ne sont pas faciles, n'ont pas la vie facile, et ses élèves l'adorent.
Nasser, l'étudiant:
"Sais-tu pourquoi je t'ai demandé de rester, Nasser?" Le garçon haussa les épaules en prenant soin de détourner les yeux. Agé de dix-huit ans, il savait déjà opposer une certaine résistance. "J'ai lu la copie que tu m'as remise, poursuivit le professeur en soulevant une feuille couverte recto verso d'une grande écriture rouge. - Très bien, alors, marmonna Nasser, qui parlait en roulant légèrement les r. -- Tu as écrit 35 fois: je hais l'Amérique."

Voilà, c'est Nasser. C'est lui qui posera la bombe sous l'autobus, influencé par deux hommes , 2 gourous qui ne se salissent jamais les mains.

Elisabeth, la soeur de Nasser. C'est elle qui découvre que Nasser a posé la bombe. C'est elle qui le dénoncera.

C'était dans ces instants qu'elle se sentait le plus proche de son frère. Quand il parlait de la Palestine. De ces choses dont elle avait une perception sans jamais les avoir vues et qui étaient pour elle semblables aux lambeaux d'un rêve. Des choses qui réveillaient aussi en elle la sensation d'un certain manque, et l'impression qu'ici, en cette terre d'accueil, elle n'était pas vraiment chez elle. Certes, elle était une Américaine, mais elle éprouvait parfois le désir d'atteindre un autre monde, une autre époque. De temps à autre, son père lui lisait le Coran et les mots prenaient un son musical, même quand elle ne les comprenait pas. Mais porter le voile et le foulard n'était pas non plus la réponse; elle se rebellait à la seule pensée de se dissimuler entièrement sous le haik noir. A la vérité, elle était entre deux pôles, le Nouveau Monde et l'Ancien. Nasser ressentait-il le même écartelement, après tout ce temps passé en Amérique? Peut-être était-ce là le lien qui les unissait parfois: ils étaient tous deux entre deux rives, sur un îlot au milieu du fleuve.


Ce que j'ai aimé de ce roman, c'est tout le côté psychologique des personnages. C'est une histoire bien racontée, ce que les médias font de cet évènement, et surtout quand ils n'ont aucune preuve pour trouver un coupable. Comment Nasser se fait "laver le cerveau" par ses gourous, comment il se sent avant de poser la bombe, Elisabeth qui elle ne sait plus ce qui est bien ou mal, la famille ou sa vie de jeune fille américaine.
J'ai lu ce livre en ayant l'impression de déjà vu, de déjà entendu. Malheureusement, c'est une histoire passée date ou TROP actuelle?

6/10 pour le côté psy des personnages

La tourneuse de page

samedi 15 mars 2008

Déjà une semaine que je n'ai rien écrit, je suis toujours vivante, et entre nos lectures, il y a la vie.

J'ai presque terminé: Temps de chien sur la ville, je vous reparlerez de ce livre qui est assez dur.

Et je vous parlerez bientôt pour faire changement d'un film: La vie en rose, biographie musicale d'Edith Piaf, ca va passer à Super Ecran, et comme je ne lis pas de biographie, je vais voir ce film pour vous et vous donner mes commentaires. (Si vous avez des films biographiques à me suggérer, ne vous privez pas de me faire des suggestions).

Prends ton temps, la vie n'est qu'un moment.
(McSolaar) Paroles de la chanson: La vie n'est qu'un moment

La tourneuse de page

jeudi 6 mars 2008

C'est le 8 mars, journée internationale de la femme










J'ai le goût aujourd'hui de rendre hommage, à une femme, une écrivaine québecoise. Arlette Cousture l'Auteure des livres Les Filles de Caleb. J'ai eu la chance et l'honneur un jour de rencontrer ce petit bout de femme.
Je vous raconte: à l'époque je travaillais dans un organisme communautaire l'Association de la sclérose en plaques, et comme vous le savez Arlette Cousture a cette maladie. A tous les mois nous avions le mandat d'organiser une conférence pour nos membres, et moi simple employée, j'avais entendu à la télé, dans un reportage qu'Arlette Cousture avait la sclérose en plaques. Alors n'écoutant que mon courage je fais toutes les démarches pour trouver son numéro de téléphone (et en étant certaine d'avoir un refus de sa part), je me lance pour la rejoindre et lui parler de notre petite association régionale, de lui expliquer que nous offrons à nos membres une conférence etc, etc, etc, et vous savez quoi, et bien elle a acceptée mon invitation! comme j'étais fière!
Le jour de cette conférence, la salle était bondée de gens, de membres, ses bouquins étaient très populaires à l'époque.
Elle est arrivée marchant péniblement avec une canne, et toute simple, elle s'est assise sur le coin de la table en avant, nous a parlé de sa maladie, de sa fille qui est aussi handicapée, elle a même permis aux gens de l'interrompre pour lui poser des questions. Quelle grande dame!
En l'écoutant je me disais qu'un jour cette maladie ne lui permettrait plus de taper sur un clavier, et qu'aussi parfois dans cette maladie les gens perdaient la vue. Quel gaspillage de talent.
Avant de partir elle nous a dit: n'oubliez pas, en septembre, d'écouter la télésérie, les filles de Caleb, je sais pas si cette série va être aussi populaire que les livres.
Qui aurait cru, quand on sait aujourd'hui que tout le québec en a fait une série culte à sa télévision, et que dire de tous les prix remportés!!

Bravo Arlette Cousture! pour votre courage et votre écriture.

Alors voilà c'est mon hommage à moi pour cette journée de la femme. Vous voulez rendre hommage a une écrivaine qui vous a touché, qui vous a appris, alors c'est à votre tour ...

Et surtout, Bonne Fête à toutes les femmes

La Tourneuse de page

De vieux écrivains, des classiques

J'ai trouvé ces trois bouquins, dans un magasin de livres usagés (les livres sont presque neufs), deux auteurs inconnus pour moi, puisque je n'ai jamais lu de classique. Alors par lequel je commence?

PS: C'est compliqué mettre des photos, lollll

Plus qu'une photo surtout!!!




lundi 3 mars 2008

Trouvailles

Le train de nulle part de Michel Thaler, connaissez-vous ce bouquin, surtout connaissez-vous la particularité de ce livre?
L'histoire de ce livre a été écrit SANS UN VERBE. Quel défi pour cet écrivain, et le nôtre si on lit ce livre, serait d'y rajouter les verbes manquants.


Et dans le même fil d'idée, il y a aussi Georges Perec, lui il a écrit: La disparition, et tout au long du bouquin, vous NE TROUVEREZ AUCUN E. Imaginez l'intelligence de ces deux auteurs!!!

La tourneuse de page