mardi 16 décembre 2008

2008 qui s'achève ... un bilan, et mes lectures

La liste de mes livres lus en 2008:


Moi, Mona Lisa, J. Kalogridis,

Nécropolis, Herbert ieberman,

Les âmes perdues, les profanateurs, la vie secrète de Pendleton, Michael Collins

Appatenance, Ron Butlin,

Vautour, Valium, Léon, coco et Mulligan, Vamp, Fatalis, Christian Mistral

Après, Claire Tristan

La nuit des abîmes, Juris Jurjevics

12 contes vagabonds, G. Marquez

Les secrets de Norah, Norah Sharrif

Fanfan, Alexandre Jardin

La roue de fortune, S. Howard

L'empire des larmes I et II, José Frèches

Hélène de Champlain, Nicole f. Martel

Temps de chien sur la ville, Peter Blaumer

Jeux de dupes, Nicci French

Et ce sont les chats qui tombèrent, Tom Mccarthy

La ligne de partage, Nicolas Evans

L'ange de withchapel, J. Dannely


2009 est bientôt à notre porte, 2008 qui s'achève, j'ai pensé vous faire un bilan de mes lectures. Peut-être que jamais je ne relirai ces livres, mais je sais qu'ils sont dans ma bibliothèque, ils sont une référence.


Top ... faut que tu lises ça!

3. L'empire des larmes: volume 1 La guerre de l'opium volume 2. Le sac du palais d'été de José Frèches
Pour l'histoire de la Chine Ancienne, pour tout ce que j'ai appris, pour ses personnages, pour le dépaysement.

2. Temps de chien sur la ville de Peter Blaumer
Pour la dureté de l'histoire, pour une histoire qui pourrait arriver n'importe ou, et n'importe quand, tout près de chez nous.

1. Et ce sont les chats qui tombèrent de Tom McCarthy
Pour une histoire sans queue ni tête, pour une histoire irréelle, une histoire à lire: essouflante. Quand j'ai fini la lecture de ce bouquin, ne n'ai pas pu m'empêcher de me mettre à rire. Une histoire folle.


Mes découvertes d'auteurs

1. Michael Collins, il prends des gens ordinaires il nous raconte leur histoire.

2. Tom McCarthy ..... voir plus haut le pourquoi

3. Christian Mistral: parce que je n'avais jamais lu de ces livres et que je n'ai pas été déçue, son style chroniques Montréalaises, j'ai beaucoup aimé, un style qu'on ne voit pas souvent dans les livres.

C'est certains que ces auteurs, je serai activement intéressé à lire leurs prochaines sorties de bouquins.


Top .... les difficiles à lire et que j'ai lu jusqu'à la fin

1. Nécropolis de Herbert Lieberman
Je n'ai rien à dire sur l'histoire, un très bon bouquin, mais tout ces détails, tout le sang qui y coulait .... j'ai été éclaboussée, lol.

2. Moi, Mona Lisa de Jeanne Kalogrisdis
Pour tout le côté historique que je n'ai pas compris ....

Mon coup de gueule

1. Les secrets de Norah de Norah Sharrif
Une biographie ... que j'ai détesté ... ringard ... déjà vu.

L'auteur que plus jamais je vais lire ... lol c'est une promesse!

Alexandre Jardin ..... je sais qu'il ne faut jamais dire fontaine ... il est trop humble ... mais mettons que c'est un style et que certaines personnes aiment ... les goûts ça se discutent pas mais ... ça se cultivent!

Alors voilà c'est mon bilan pour 2008, j'espère que si un jour vous tombez sur ces titres, ils vous feront un clin d'oeil ....

Pour 2009, je crois que ce sera selon ma pile de livres une année policière, thrillers ... c'est à suivre!

La Tourneuse de Page

lundi 15 décembre 2008

Mes Voeux




Puissiez-vous connaître
De doux bonheurs ...
De belles lectures ...
De beaux moments ...
De quoi nourrir vos plus beaux
souvenirs!
Je vous souhaite de très
Joyeuses Fêtes

La Tourneuse de Page

P.S.: Désolée pour la photo, mon photographe perso,
c'est pas forcé, pour cette fois, lol

dimanche 30 novembre 2008

Moi, Mona Lisa de Jeanne Kalogridis


A propos de ce tableau, dans le bouquin on y fait le prologue suivant, j'ai décidé de vous le faire lire parce que cette photo est très mystérieuse autant que le personnage et autant que le peintre.
Mon nom est Lisa di Antonio Gherardini; les gens qui me connaissent m'appellent simplement Madonna Lisa, et ceux des classes inférieures, Mona Lisa. Mon portrait a été peint sur bois, avec de l'huile de lin bouillie et des pigments extraits de la terre, ou des pierres semi-précieuses pilées, appliqués à l'aide de pinceaux faits de plumes d'oiseaux ou de soyeuses fourrures d'animaux. J'ai vu le tableau. Il ne me ressemble pas. J'y reconnais davantage les visages de ma mère et de mon père. Je crois entendre leur voix. Je ressens leur amour et leur tristesse, et je revois, encore et encore, le crime qui les unit tous les deux, le crime qui les unit à moi.


Passions, rivalités politiques, trahisons, aventures amoureuses dans la Florence des Médicis, à l'apogée de la Renaissance italienne. Avril 1478, Julien de Médicis, frère de Laurent le Magnifique, est brutalement assassiné en plein Duomo, le joyau de Florence. Ce meurtre aura des conséquences dans toute la cité, chez les artistes les plus en vue, comme Léonard de Vinci et Michel-Ange, aussi bien que sur les plus petites gens, en passant par un riche marchand lainier et son élégante épouse. Sans oublier leur fille, Madonna Lisa. Seize ans plus tard, Lisa, devenue une des beautés les plus extraordinaires de son époque, est dangereusement liée aux Médicis, dont la tête est désormais mise à prix. Elle va devoir faire preuve d'intelligence, de ruse et d'esprit de sacrifice pour sauver la vie de son père, elle aussi menacée. Pour y parvenir, elle accepte d'épouser un certain Giocondo, riche et influent bourgeois, ennemi juré des Médicis .. La vie de Mona Lisa est aussi mystérieuse que son sourire. Réinventée par Jeanne Kalogridis, elle entraîne le lecteur au coeur d'une ville et d'une période mythiques: la Florence de la fin du Quattrocento, qui aura fait de la Joconde l'une des femmes les plus célèbres de l'histoire. Jeanne Kalogridis est l'une des meilleures spécialistes américaines du roman historique, combinant à merveille documentation historique de premier ordre et sens aigu du romanesque.




Moi qui aime les romans historiques, avec ce bouquin j'en ai eu pour mon argent! Mais je suis pas certaine d'avoir aimé. C'est surtout la curiosité qui m'a fait cliquée sur ce livre. Tout ce qu'on connaît de la Joconde, tout ce qu'il se dit de Léonard de Vinci ... C'est en lisant Moi, Mona Lisa qu'on apprends plus de ces personnages si célèbres.
Il faut aussi que je vous dise qu'il faut avoir certaines notions de l'histoire, puisque tout se passe dans les années 1400, ce que je n'ai pas et que je n'avais jamais lu. Ce qui fait que j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs dans cette histoire, et surtout quand on nous explique en détails ces batailles d'épées et de couteaux! Des têtes qui tombent sur des bûchers, beaucoup de sang!



Maintenant la vie tumultueuse de Mona Lisa. Mona Lisa de son vrai nom: Lisa di Antonio Gherardini est la fille d'un marchand de laine et d'une mère devenue épileptique parce que son mari, Antonio, l'a battu en apprenant qu'elle l'avait trompé avec Laurent dit le Magnifique Médicis. Toute sa vie Antonio voudra alors se venger des Médicis.

De l'union de Laurent le magnifiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_de_M%C3%A9dicis et de Madonna Lucrezia naîtra Lisa. (J'ai vraiment cru dans ma lecture, que le père de Mona Lisa c'était Léonardo de Vinci, on laisse planer le doute!). Après la mort de sa mère, Mona apprends par l'esclave de sa mère tous ses secrets. Comme son père vends aux riches, un jour Mona fait la connaissance de Julien de Médicis http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_de_M%C3%A9dicis, dont elle tombe follement amoureuse. Et c'est aussi là, qu'elle fera la connaissance de Léonard de Vinci. Son mariage durera 2 jours avec Julien, on viendra lui annoncer que Julien a été retrouvé mort dans l'Arno. De cette courte union, Matthéo naîtra. Mais à cause de la situation politique dangereuse du pays Mona devra caché le nom du père de son enfant. Son père l'incitera à épouser Giocondo, riche et influent bourgeois, ennemi juré des Médicis. Quand elle apprendra l'influence de son mari, elle deviendra espionne pour les Médicis .... Vie tumultueuse!

Léonard de Vinci, je vous explique ce qu'il vient faire dans l'histoire: Laurent de Médicis c'est lui qui a commandé le portrait de sa fille à Léonard, et c'est à lui que Mona doit faire rapport de tout ce qui se passe dans le clan ennemi (le clan de son mari). A chaque visite de celle-ci à Léonard elle fait la pose, pour le tableau si célèbre. Et oui elle était enceinte au tout début de ses poses (on dit que son sourire célèbre venait de son état).
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Joconde#Lisa_Maria_Gherardini

C'est vraiment la première fois que j'ai autant de difficulté à raconter une histoire, ouff, je crois que c'est tout le côté politique de l'histoire, qui est dure à comprendre. Mais j'ai aimé quand même ce bouquin et je vous le suggère, si vous aimez les romans TRÈS historiques. J'ai mis des liens qui ressemblent beaucoup au livre, si vous avez le goût d'en connaître plus.

Je donne 6.5/10
La Tourneuse de Page

samedi 25 octobre 2008

La beauté

La Beauté

Vous pensez que le plus beau de l'automne est passé? Pour moi l'automne n'est jamais aussi beau que lorsque ses feux s'éteignent comme ces jours-ci quand ses feuillages, ce qu'il en reste, deviennent moins congestifs, quand ses feuilles mortes ont l'air mortes au lieu d'avoir l'air de brûler, et qu'une mélancolie pâlotte saisit les érables et les vinaigriers .... (Pierre Foglia)

mercredi 22 octobre 2008

Necropolis de Herbert Lieberman

Necropolis c'est la cité de la mort: New York, sillonnée par les fous, les mythomanes, les drogués, les assassins et les paumés de toute sorte; en proie aux intrigues de la Municipalité et aux trafics d'influence; quadrillée par des voitures de police et les ambulances, avec, comme destination finale, la morgue, presque toujours. Paul Koning, médecin légiste en chef de la Ville, est au centre de ce roman et des différentes histoires policières qui s'y entrecroisent, comme il est le Maître qui règne sur les énormes dépôts macabres, ces charniers propres qui symbolisent en quelque sorte l'humanité et la violence de la plus grande métropole du monde. Depuis les chambres froides ou il procède aux autopsies et livre aux policiers les premiers renseignements qui permettront de proche en proche d'identifier les corps et de reconstruire leur vie, Paul Konig, sorte de héros shakespearien délirant et fort, mais étonnamment humain, surveille New York, sa ville, mène au besoin l'enquête, recherche sa fille Lolly qui a disparu, suit inlassablement des pistes, lui-même tourbillon au sein de toute cette démence ...
Ce livre macabre, d'une intensité extraordinaire, est le roman d'une ville et le roman d'un homme. Si vous avez le coeur bien accroché, lisez ce suspense insolite dont le mécanisme baigne dans l'huile, sinon dans le formol ... Jean Jaubert.

J'ai bien aimé ce bouquin, un livre à la façon de l'émission: Les experts, mais au lieu des images on a les descriptions en mots et il y a pour moi une grande différence, c'est moins, écoeurant, et ici j'ai le goût de vous mettre la description de la première enquête: un sac s'est échoué sur le bord de la rive et un chien l'a découvert voici ce qu'il y avait dedans:

Désolé, patron... j'ai bien peur de ne pas avoir la moindre idée du nombre de corps que nous avons ici.

Ma foi quel bordel que ce foutu bric-à-brac. Nous ne savons même pas s'il y a là-dedans un seul corps au complet. Et pas de tête. McCloskey remonte ses lunettes et entreprend de leur lire des fiches fixées à sa planche. Compte tenu de ce qu'on nous a envoyé hier, il y a en tout ici 48 fragments distincts. 20 fragments d'os, 27 fragments de tissus divers dont l'épaisseur varié de 6 à 8 centimètres. Nous les avons soigneusement examinés pour les identifier, et n'avons relevé ni cicatrices ni signes particuliers. Faut-il que je les décrive un par un, patron? ajoute le jeune médecin en relevant les yeux... C'est ainsi que commence la matinée à l'Institut médico-légal. Six hommes se pressent autour des cinq macabres plateaux tandis que le jeune adjoint, qui déjà ruisselle de sueur sous l'éclat des hautes lampes fluorescentes, commence à lire son rapport d'une voix mal assurée.

Avant-bras droit et main droite, bras désarticulé au niveau du coude. Tissus épidermique arraché sur le tiers supérieur de l'avant-bras. Premier segment du pouce complètement dépouillé d'épiderme. Toutes les extrémités des doigts ont disparu ......

Voilà ça suffit, pour en savoir plus vous lirez le bouquin, l'histoire, il y a deux enquêtes: le sac qu'on a découvert, et la deuxième Paul Koning qui cherche sa fille, celle-ci disparut depuis que sa mère est morte, elle reproche a son père de n'avoir pas tout fait pour sauver sa mère qui pourtant est morte d'une maladie incurable.

Nécropolis ça veut dire un cimetière de cadavres alors dans ce bouquin vous serez bien servit. Il y a des morts, des enquêtes, un Doc humain, un policier qui veut aller au bout de ses enquêtes, et il réussit très bien, et surtout il y a un père qui cherche sa fille et il la retrouvera .... mais dans quel état ....

C'est un livre que vous trouverez à la bibliothèque puisqu'il a été écrit en 1976.

Je vous le suggère et je donne un 7.5/10
La Tourneuse de Page

dimanche 19 octobre 2008

Tag musical

Il y a un tag musical qui se promène sur le net: les 5 tounes, qui font parti de votre vie, qui vous font penser à un événement, une personne, ou que vous écoutez tout simplement sans cesse. Alors voici les miennes (avec certaines vidéos que j'ai réussi 2 hres plutard à mettre dans cette page grrrr):


















1. Claude Dubois: qu'il soit un chanteur qui chante, infidèle ou un businessman ou qu'il aime tout simplement une femme de rêve ou de société restera un de mes préférés.

2. Jean-Pierre Ferland: parce que c'est un poête et qu'il sait parler aux femmes (chanter aux femmes) des mots qu'on ne se fera jamais dire.

3. Chris de Burgh: Bordeline, lady in red, ou son spanish train, il me fait penser à quelqu'un .....(parce qu'il ne faut pas tout dire ....)

4. John Lennon: Imagine oui imaginez ......

5. Sting: le grand Sting, la toune: they dance alone ces mères qui dansent avec leur fils, j'aurais voullu la mettre ici, mais c'est défendu, une chanson contreversée, si vous allez sur Google et tapez le titre vous pouvez l'écouter

Voilà c'est mon TOP 5, et je vais pour la première fois tagger des gens du net:

Les 5 tounes qui vous font chanter, relié à quelqu'un, un événement, etc.

Alors je tag: mistral, dany-daniel, jos, dasola, ils viennent mettre des commentaires dans mon blogue .... et surtout pas de gène pour tous ....


La Tourneuse de page

Sans obligation ...


Ce matin, je réalise que lire des livres de la bibliothèque, ça nous oblige de lire vite, on a pas le choix, il y a le 3 semaines de délai à respecter, ça nous garde l'esprit ouvert surtout si on a un blogue de lecture à entretenir.

Ça fait un bout que j'ai commencé Nécropolis, j'ai presque fini de le lire, mais je prends mon temps, et je vis aussi, je prends une pause de toutes ces lectures que j'ai fait cet été.

Et je regarde les blogues, j'ai vu ce lien magnifique de http://entreleslignes.blogg.org/ qui nous propose une peintre: http://74.125.93.104/translate_c?hl=fr&sl=en&u=http://www.castrofinearts.com/id1.html&prev=/search%3Fq%3Dkara%2Bcastro%26hl%3Dfr&usg=ALkJrhj1f5dPpeBeXkJowJFRBLI9zpW9Gg qui nous montre des photos magnifiques comme celle-ci.

Mais quand je serai reposé, préparez-vous, j'ai une pile de livres à vous faire connaître ....

La Tourneuse de page

vendredi 3 octobre 2008

L'Automne ....

C'est l'Automne, et c'était ma dernière visite à la bibliothèque, jusqu'à l'été prochain.
Je vais être plus assidue à ce blogue et surtout plus assidue à ma PAL (pile de livres à lire ici).
Mais je suis contente j'ai découvert de nouveaux auteurs: Michael Collins que je n'aurais pas pu connaître autrement que par ces visites à la bibliothèque et j'ai aussi lu un écrivain québecois: Mistral que je ne connaissais vraiment pas. Voilà, ça sert à ça des services gratuits, et ça sert aussi à ça des subventions .... (message subliminal) ......

Les âmes perdues de Michael Collins


Le soir de Halloween, le corps d'une petite fille est retrouvé, heurté par une voiture qui n'a laissé que des traces de pneus dans un tas de feuilles mortes. Stupeur et malédiction s'abattent sur cette petite ville du Middle West qui, grâce à son équipe de football, allait enfin sortir de sa torpeur. Si le joueur vedette de l'équipe est impliqué dans ce meurtre, la ville n'a plus d'avenir.

Michael Collins est né en Irlande et c'est peut-être ce qui lui donne un point de vue si étrangement lucide sur la vie américaine. Il décrit ses exagérations et ses absurdités avec un style froid et précis, brillant. Cette maîtrise du style, du temps et du lieu donne aux Âmes perdues une vitalité curieuse et envoûtante.


Des âmes perdues dans ce bouquin, il y en a! Kyle Johnson, le suspect, celui qui aurait frappé la petite fille: mais qui est aussi le joueur de foot vedette de la ville; le maire (père de famille bien marié mais en amour avec sa réceptionniste Lois) qui veut étouffer toutes traces de ce meurtre; Lisa Kendall, la mère de la filette; et Lawrence le policier (nouvellement divorcé et qui n'accepte par cette séparation parce qu'il croit qu'il a perdu son fils).
Une enquête, un bouquin avec un fond de tristesse, un bouquin qui ferait un bon film histoire vraie. Un bouquin avec pleins de revirements de situation. Collins est fort dans la description de ses personnages, on les voient comme s'ils étaient un de nos voisins. La solitude d'un gars divorcé, la solitude d'une femme qui vient de perdre sa petite fille, la solitude d'un gars marié qui trompe sa femme, la solitude d'une réceptionniste qui attends le gars marié ..... etc. Certains diront un livre de fille mais non puisqu'il y a enquête; l'avocat (avide de pouvoir et d'argent) de Lawrence c'est lui qui relèvera tous les faits qui feront réagir la ville et tout ses personnages.


Je vous le suggère: 8/10

La Tourneuse de page

mardi 23 septembre 2008

Les Profanateurs de Michael Collins

En lisant le journal, Frank Cassidy apprend l'assassinat de l'oncle qui l'a élevé et qu'il considère comme son père. Lorsqu'il n'avait que cinq ans, ses parents sont morts dans l'incendie de leur maison. L'oncle l'en a rendu responsable. Frank et Honey vivent très médiocrement dans le New Jersey avec deux enfants. Ils partent pour le Michigan, là ou habitait l'oncle, pour essayer de récupérer l'héritage. En volant des voitures et de l'argent, la famille arrive à Green Bay, au Nord du Michigan, et s'installe dans une pension de famille.
L'assassin a tenté de se pendre. Depuis, il est dans le coma, et l'on découvre qu'il s'agit de Chester Green, un homme qu'on croyait mort.

Frank retrouve le psychiatre qui l'a soigné après la disparition de ses parents. En essayant de comprendre le mystère de l'assassinat de l'oncle et le retour de Chester Green, Frank va entreprende un douloureux voyage de retour vers son enfance, vers le traumatisme jamais résolu de la mort de ses parents et de sa culpabilité. La police qui n'enquête que dans la réalité du présent, ne découvrira jamais la vérité.

Magnifique roman d'une Amérique secrète, Michael Collins signe ici son plus beau livre, dense, mouvant, ou les personnages jouent avec leur vie, leur passé et leur avenir.

En lisant le journal, Frank apprend l'assassinat de son oncle, celui qui l'a élevé et qu'il considère comme son père. Alors il décide avec Honey et les enfants de retourner dans sa ville natale: en espérant hériter de cet oncle.
Mais on ne veut pas de sa présence, il y a surtout un malaise quand on sait qu'il est en ville.
En arrivant, Frank se retrouve avec ses souvenirs, même s'il était très jeune et qu'il a subit un choc tellement grand, qu'il n'a jamais pu dire ce qu'il avait vu. Ce qu'il finit par apprendre c'est que le meurtre de ses parents, c'est le secret de toute la ville, tout le monde sait sauf lui.
Frank décide alors d'aller voir le psy qui voulait être célèbre avec son cas, en utilisant toutes sortes de thérapies, hypnose, et traitements. Il va même écouter ses entrevues avec le dr Brown qui sont gardées très précieusement à l'Université de la ville.
Frank trouvera à force de fouiner et de se souvenir et pourra enfin avancer dans le parcours de sa vie.
Ce que j'ai aimé de ce bouquin les personnages: Honey, la blonde de Frank, la femme qui attends que ken son ex (qui est dans le couloir de la mort pour avoir tué un couple de personne âgée) soit enfin jugé pour vivre.
Baxter, le gars qui travaille avec frank, qui est revenu de la guerre du Vietnam un peu beaucoup capoté.
Très bon livre je vous le suggère: 7/10
La Tourneuse de Page

dimanche 21 septembre 2008

Mes deux histoires: la solution


Comme on a pas doté d'émotions et de sens de la lecture à l'intelligence artificielle, voici la solution de mes histoires:
Je vous ai littérairement ouvert mon (1) Jardins secrets, en vous montrant par des titres (2)un Album de famille: ma famille, (3) La Tribu complète.
(4) L'ange gardien et (5)Fidèlités: mes parents, (6) Hélène de Champlain: La Tourneuse de page, (7-8)Ambre et Perle: mes deux soeurs, (9) le prince des marées: le grand voyageur: mon frère, (10)la fille lumière: ma nièce (11)Le matou: mon neveu.
Voilà! Tout simplement!
La deuxième histoire: c'est subtile, c'est vrai, c'est aussi au sens figuré:
La maison des visages perdus: un écran d'ordinateur
Sans raison: quand on se branche sur internet, naivement et simplement
Et voici les clowns: les personnages que l'on rencontrent sur internet, et surtout si vous fréquentez des forums de discution
Le maître de l'illusion, Le sorcier, le mal-aimé: des personnages qui font pitié et que l'on peut y retrouver.
Le jeu de la vérité: l'analyse que j'ai faite après avoir fréquenté des salles de clavardage (tchat).
Les hommes qui n'aimaient pas les femmes: ma conclusion perso c'est que les gars qui fréquentent ses salles: leurs comportements, leurs agissements vis-à-vis les femmes c'est qu'ils n'aiment pas les femmes, ils ne sont pas capables d'amitié alors imaginez l'amour.
Voilà! Et j'assume mon commentaire pour avoir vécu une mauvaise expérience et connaître plusieurs femmes qui en ont aussi vécues. Et vice-et-versa pour les gars.
Internet est supposé être un grand moyen de communication!!! Qui a dit ça!!!!
La Tourneuse de page

vendredi 19 septembre 2008

Tags qui se promènent sur le net ...

Deux tags intéressants et originaux:


Le premier: Mon coin ordi!
Et profitez-en bien c'est le seul coin de
mon appart, que vous verrez 8-)

Et le deuxième ...


Comme dans le Petit Prince .... Raconte-moi une histoire:
C'est un peu plate, on a pris la photo,
juste pas assez proche!
Alors je vais vous dire les titres:
Jardins secrets de Léona Blair
Album de famille de Danielle Steel
La Tribu de Christian Lehmann
L'ange gardien de Danielle Steel
Fidelités de Barbara Delinsky
Hélène de Champlain de Nicole N......
Ambre de Kathleen Windsor
Perle de Celia Brayfield
Le Prince des Marées de Pat Conroy
La fille lumière de Suzan Elizabeth Phillips
Le Matou de Yves Beauchemin
Alors soyez créatif ... c'est quoi l'histoire 8-)

Tag: les titres forment une histoire, pas l'histoire du livre qui n'a aucun rapport ....

J'ai trouvé ce petit jeu dans le blogue de Jule se livre:



Raconte-moi une histoire, c'est pas une histoire c'est une vision, c'est une impression que j'ai eu avec une drôle de conclusion. je regardais tout mes livres, et ça me parlait ... et puisque nous sommes sur le net, toutes nos histoires de net, nos mauvaises expériences du net .... Alors voilà l'histoire:

Je donne les titres:

La maison des visages perdus de Konsalik
Sans raison de Patricia Cornwell
Et voici les clowns de Johannes Mario Simmel
Le maître de l'illusion de Donna Tartt
Le sorcier de Francine Ouellette
Le mal-aimé de Janet Dailey

Le jeu de la vérité de Martha Grimes


Ma conclusion: Les hommes qui n'aimaient pas les femmes Stieg Larsson

lundi 15 septembre 2008

Michael Collins



J'ai trouvé 2 bouquins à la bibliothèque de Michael Collins, Les âmes perdues et Les profanateurs que je m'empresse de commencer. J'ai trop aimé La vie secrète ....

J'ai mis pas loin Necropolis, que je n'ai pas fini de lire, je vais pouvoir reprendre mon souffle, c'est une histoire pleine de sang, ça se passe dans une morgue, et heureusement, que ça se passe dans un livre, parce que si c'était une émission de télé, pas sûre que je l'écouterais, les mots ne sont pas comme des images.
Je vous reparle bientôt des profanateurs
La Tourneuse de page

mercredi 10 septembre 2008

Vous avez le goût ...

Vous avez le goût de recevoir une VRAIE lettre, par la poste, d'une écrivaine québecoise?
Vous connaissez Marie Laberge?

Je vous mets son lien:
C'est son blogue, avec toute sa bio, et l'explication de son concept.
Si vous vous inscrivez, c'est son personnage Martha qui vous écrira. Comme les lettres sont de plus en plus rares, et qu'on ne reçoit, que des comptes, c'est l'fun comme concept je trouve. Et je crois que je vais m'y inscrire. Pour de plus amples renseignements, cliquez sur le lien tout y est expliqué. Et bonne correspondance!
Oups, je viens de me rendre compte qu'il faut payer pour recevoir ces lettres, je trouve que c'est un bon concept, mais j'ose le dire, Marie Laberge est une écrivaine que je n'achète pas, Marie Laberge est une auteure que j'emprunte à la bibliothèque. J'ai des auteurs comme ça, j'ai lu plusieurs de ces bouquins, je les lis mais pas plus que ça, et j'avoue que je n'ai jamais eu de coup de coeur pour une de ses histoires, j'ai même dans ma bibliothèque depuis 6 mois: Adélaide, Gabrielle et Florent, que ma voisine m'a prêté, (c'est peut-être le coup de coeur que je n'ai pas encore eu) ils sont là, ils attendent, je sais pas pourquoi, je suis pas pressé de les lire.
Son concept est merveilleux, d'autres auteurs devraient s'en servir ....
Vous en avez des auteurs comme ça???? que vous lisez mais pas plus que ça ...
Donc, je ne m'inscrit pas, de toute façon sûrement que ces lettres deviendront un livre et que je finirai par le lire, un jour.
La Tourneuse de Page

lundi 8 septembre 2008

La vie secrète de E. Robert Pendleton de Michael Collins (Thriller intellectuel)


Après le suicide bâclé du professeur Pendleton, écrivain raté sur le point de perdre sa chaire de Creative Writing, Adi, l'une de ses étudiantes rongée par la culpabilité, s'installe chez lui pour jouer les garde-malades. Elle découvre dans la cave un livre écrit par Pendleton des années auparavant. Immédiatement, elle perçoit dans Le Cri un chef d'oeuvre ou Nietzsche rencontre Charles Manson. Adi, s'associe avec l'ennemi intime de Pendleton pour le faire republier. Le succès est immédiat. Un seul détail la trouble: l'effroyable meurtre d'une adolescente relaté dans Le Cri ressemble étrangement à un crime jamais élucidé, qui eut lieu dans la région quelques années plus tôt ... Simple coincidence? Ou bien Pendleton aurait-il quelque lien trouble avec ce macabre fait divers?

La vie secrète de E. Robert Pendleton est aussi brillant que caustique par ce méli-mélo de satire universitaire, de philosophie allemande et de critique littéraire tandis qu'un mystérieux meurtre vous désorientera - et vous amusera profondément. Collins enquête sur les dessous de la gloire et du bonheur tout en exposant l'hyperbole et l'hypocrisie du monde universitaire. (The Washington Post)

Les autres bouquins que Collins a écrit:Les âmes perdues, la filière émeraude, les gardiens de la vérité, les profanateurs. Je vous donne les titres, parce que j'ai adoré La vie secrète ..... et quand j'aime un auteur, je me fait le plaisir de lire ses autres volumes.

Pendant qu'un de ses confrères est invité pour donner une conférence dans son université, Pendleton essaye de se suicider, il manque son coup, et se retrouve à l'hôpital. Adi, une de ses étudiantes, se sentant coupable de n'avoir pas vu venir ce geste décide de s'installer dans la maison de Pendleton, puisque dans un dernier mot il l'a fait bénéficiaire de tout ses biens.

C'est alors qu'elle découvre que malgré qu'il ne soit que prof, Pendleton, a écrit un bouquin, imprimé et édité par lui, mais ce bouquin n'a jamais été publié. Et c'est en lisant ce volume, qu'elle découvre que peut-être que Pendleton est le meurtrier d'une jeune fille de la ville.

Ce que j'ai aimé de ce bouquin, c'est la vision de l'auteur, sur ces grands collèges anglais, que l'on voit ou entends parler dans des films ou aux nouvelles. La compétition pour obtenir des chairs, la compétition pour devenir célèbre ou ne rester qu'un simple prof, si on a pas d'ambition.

Et surtout, ces comparaisons, ces clins d'oeil, le livre de Pendleton: Le Cri, faisant référence à cette photo célèbre de Munch (photo plus haute), deux meurtres racontés à la façon de Stephen King, un enquêteur à la Colombo mais plus pervers que Colombo, des étudiants avec des regards vitreux, des citations donnant à la réflexion, etc, etc ... Un thriller intellectuel!!!!
Et c'est certain, que je lirai encore du Collins!

Je vous le suggère avec empressement, si vous aimez les enquêtes
qui nous mènent au meurtrier qu'à la fin du bouquin, vous serez bien
servit.
Je donne 8/10
La Tourneuse de page

samedi 6 septembre 2008

Ça me fait penser à ....

Le Maître des illusions de Donna Tartt
La règle de quatre de Ian Caldwell et Dustin Thomason


Présentement, je suis à lire La vie secrète de E.Robert Pendleton, l'histoire se passe sur un campus universitaire. (j'ai presque terminé de le lire) Je lisais ce livre et ça m'a fait penser à d'autres livres dans le même style que j'ai déjà lu et que j'ai beaucoup aimé, je vous les suggèrent: La règle de quatre et Le maître des illusions.
Si vous avez le goût du mystère, de vous faire aller le coco en même temps que les personnages pour trouver des réponses, si vous n'avez pas peur des jumeaux maudits .... ce sont deux bons choix de lecture.

mercredi 3 septembre 2008

Parce qu'on ne lit pas que des romans ... un beau livre!

C'est la rentrée des classes, si vous avez un cadeau à faire à un jeune (à partir de 10 ans), je vous suggère ce bouquin, magnifique, intelligent, pleins de ressources, de statistiques, d'images, de cartes, d'informations ... très bon pour faire des recherches. Mon neveu a reçu cet atlas pour son anniversaire et c'est très beau, et c'est aussi une suggestion ... pour les adultes. Un livre à laisser traîner sur la table du salon. Mon frère l'a acheté dans une librairie du voyage à Québec, peut-être pas facile à trouver ... et un peu cher: 60$.

La Tourneuse de page

vendredi 29 août 2008

Ça vous arrive d'être ... les commentaires

J'ai commencé à recevoir des commentaires, ça me surprends:

1. Mon blog est plate: ben alors tous les blogues de livres sont plates, parce que j'en ai regardé pas mal, et ils se ressemblent tous (miroir) qu'est-ce que tu y rajouterais de plus toi???
2. Mes lectures sont plates: les goûts sont pas à discuter, ce que tu aimes, peut-être que moi je n'aimerais pas ... Pourtant, je trouve pas que je lis des livres si plates que ça parce que je me gêne pas pour le dire et ne pas les finir quand ils sont plates. J'essaye de pas lire les mêmes livres que tout le monde, pour varier, pour faire changement.
Merci de ton commentaire! Et surtout continuez, j'ai une roche à la place du coeur, surtout avec les gens du net ... j'ai l'habitude.

jeudi 28 août 2008

Ça vous arrive d'être ...

Tanné, écoeuré, agacé, embarassé, fatigué, révolté, dégoûté, déçu, lasse?de ces personnages créés sur internet (et qui sentent le faux et le mensonge à 10 milles à la ronde) et qui viennent nous achaler ... ici ... oui dans mon blogue: cette page j'aime ça l'entretenir, y écrire, répondre aux peu de commentaires que j'ai, c'est un passe-temps, mais malheureusement, ça finit toujours par un idiot ou sot, qui dit qu'il est mon miroir, qui dit n'importe quoi, et qui selon moi, n'a jamais tenu un livre dans ses mains.

Sur internet, c'est facile de trouver pleins de choses, de voler, de retranscrire, de faire semblant, de faire comme si .... et ensuite on regarde d'autres blogues, et on y retrouve des propos que l'on a déjà tenus .... c'est plate c'est de la répétition tout le temps.
J'ai l'impression que les gens ont pas d'imagination, rebrassent ou s'arrangent pour rebrasser toujours les mêmes affaires .... toujours la même m...... d'un certain passé!

Montrez-moi qui vous êtes ce qui vous inspire, ce que vous aimez, sans que ça soit toujours juste mon miroir, peut-être que j'aurai le goût d'ouvrir mes commentaires, sans être obligé de tout vérifier à chaque fois.

C'est la première et sera la dernière fois que je ferai un billet de ce genre, parce qu'ici ce blogue en est un de commentaires de livres. Je laisse la chance aux coureurs et malheureusement si les réponses sont trop .... répétitives ben je vais les refuser .... Je prédis que j'aurai aucune réponse, des billets comme ça, les gens répondent pas .....

La tristesse de l'intelligence artificielle est qu'elle est sans
artifice, donc sans intelligence ... (Jean Beaudrillard)

La Tourneuse de page
(la photo je l'ai emprunté dans un blogue, j'ai demandé la permission, jamais eu de réponse, alors je me suis permise .... ça devait être un blogue reflet ...)

mardi 26 août 2008

Appartenance de Ron Butlin

Appartenance revêt la forme d'un journal intime, celui de Jack, un homme d'une trentaine d'années, sans vocation ni qualification particulièere, d'un Ecossais d'Edimbourg qui, avec Anna, sa petite amie, a décidé de tout quitter pour un petit boulot de gardien dans une résidence d'une station huppée des Alpes françaises. Le couple semble passionnément amoureux et profite pleinement des commodités des lieux car les appartements sont désertés en raison du mauvais temps. Arrive cependant un soir un couple en Ferrari rouge: un homme d'âge mûr accompagné d'une jeune fille aux cheveux multicolores, Thérèse. Elle pourrait être sa fille. Au cours de la nuit, l'homme meurt en tombant accidentellement du balcon. Thérèse, choquée, recherche la protection d'Anna et de Jack, ce qui ne va pas manquer d'attiser certaines tensions au sein du couple. Après avoir répondu aux questions de la police, Thérèse part de son côté, non sans avoir laissé à Jack son adresse parisienne, et celui-ci quitte la résidence avec Anna pour retourner en Ecosse. Mais ces personnages ne se satisferont pas d'un destin aussi sage ...

Ce que j'ai aimé de ce bouquin, c'est l'histoire d'un gars, et c'est même écrit sous la forme de son journal. Un triangle amoureux, Jack, Anna et Thérèse. Jack, le héros, se sent toujours coupable de la mort de son père, Anna, fille adoptée, analyse tous les faits et gestes de Jack. Thérèse, le lendemain de son arrivée avec son supposé père, celui-ci est retrouvé mort sur le balcon.

Un triangle, jalousie, envie, folie, désespoir, déchéance, mort accidentelle ... vous y retrouverez de tout. Un petit bouquin qui se lit dans le temps de le dire. Dans les triangles amoureux il ne faut jamais se fier aux apparences ... et surtout personne n'appartient à personne.

Je vous le suggère 6.5/10

La Tourneuse de page

lundi 25 août 2008

Les lectures de Loulou

Qu'est-ce qui fait courir Jane?
Joy Fielding

Une après-midi de printemps, Jane Whitaker sortit pour acheter des oeufs et du lait, et oublia qui elle était .... Tout ce qu'on sait de Jane, c'est qu'elle se trouve, seule, dans une rue de Boston, vêtue d'une robe tachée de sang, avec 10 000 dollars en poche. Mais qui est-elle? Est-elle criminelle ou veut-on la faire paraître telle? A Boston, la bourgeoisie est un monde fermé, qui sait se taire. Avec le sens de la hiérarchie et des convenances ... On a dit de Joy Fielding qu'elle était l'experte du suspense domestique. Qu'est-ce qui fait courir Jane? en donne une nouvelle preuve éclatante.

Chers lecteurs,
Ce roman un peu à la Columbo, m'a plongée dans le monde de Jane qui, ayant perdu la mémoire et se retrouvant avec une robe ensanglantée, se cherche en se demandant constamment pourquoi tant de silence l'entoure. Donc, l'un après l'autre, les mensonges se multiplient jusqu'au moment de vérité, vivant dans un corps constamment drogué par son mari médecin cachant au fond de lui, l'envie de se débarasser de Jane pour protéger sa réputation.
Je vous le recommande 9/10
Sincèrement Loulou

mercredi 20 août 2008

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, ville des prodiges marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours.
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique: le Cimetièere des livres oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mèere morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération: il doit y adopter un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets enterrés dans l'âme de la ville: l'Ombre du vent.
Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme ou les mystèeres s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.
Rarement, j'abandonne la lecture d'un bouquin, mais ce matin, j'ai décidé que c'est fini pour ce livre. L'histoire de fond en partant me semblait bonne, mais c'est d'une longueur sans fin, parsemé de citations, on pense qu'enfin il va découvrir qui est ce Julian Carax, mais non, d'autres indices se présentent ...... ouffff ça m'énerve. Alors voilà, dans mon sac de livres de la bibliothèque ..... Et pourtant, j'adore les romans policiers bourrés d'intrigues, ça doit être le style, qui ne me touche pas, j'embarque pas.
La Tourneuse de page

vendredi 15 août 2008

Les lectures des autres ...

Dans mon entourage plusieurs personnes lisent, au fil du temps ils-elles viendront dans mon blogue faire des commentaires des livres qu'ils auront aimés.
C'est toujours en espérant donner le goût au gens de lire que je leur souhaite la bienvenue dans mon blogue.
Aujourd'hui, vous trouverez les commentaires de Loulou, une de mes voisines d'étage.
Je trouve intéressant d'avoir des visiteurs parce que je me rends compte que nous n'avons pas les mêmes goûts de livres.
Alors allons à la découverte de nouvelles choses!

La tourneuse de page

lundi 11 août 2008

Les lectures de Loulou


La maison du bord de la mer de Anita Shreve
Un roman d'une rare finesse dans lequel Anita Shreve dresse avec élégance et subtilité le bouleversant portrait d'une jeune femme désenchantée qui trouvera dans les richesses de sa vie intérieure la force de croire encore en la vie.
A tout juste 20 ans, Honora est heureuse. Elle vient d'épouser Sexton, un représentant de commerce à peine plus âgé qu'elle. Elle le connait peu mais prend très à coeur son rôle de jeune mariée et s'attache à faire de leur maison un foyer chaleureux et accueillant. Pour oublier les absences répétées de son mari, elle se construit une vie sereine, entre ses longues promenades sur la plage et ses visites à Vivian, une jeune nantie qui cultive avec talent l'art de l'oisiveté. Mais son petit monde vole en éclats quand survient le terrible krach de 1929. Brutalement, Honora découvre une réalité cruelle ou les hommes luttent chaque jour pour survivre et ou, plongés dans l'urgence et la nécessité, ils révèlent leurs pires bassesses. Ainsi, son époux, cet homme qu'elle croyait aimer ...

Bonjour blogueurs et blogueuses,

Voici mon commentaire pour ce livre:

Cette histoire m'a intéressée car elle touche une époque que je ne connaissais pas et ou on y parle de la misère humaine des grévistes de cette époque. Les faits cités dans le livre se rapportent à une grève des années 1929 dans laquelle hommes et femmes luttent pour que leurs salaires de misère dans une usine de tissage n'aillent pas plus bas. Mais ce crash dans lequel la population perdit leur biens et argents les plongèrent dans la survie. La soupe populaire sauva bien des gens. Cependant, la tentative de grève amena des pertes de vie. C'est ce que Honora et Sexton durent vivre avec l'aide de complices étant dans cette situation. Bravo pour ce chef-d'oeuvre.

Loulou
Je vous le suggère. 9/10

vendredi 8 août 2008

Christian Mistral à toutes les sauces: Vautour, Valium, Léon Coco et Mulligan

Dans toutes ses chroniques urbaines, Christian Mistral nous raconte les gens qu'il a rencontré dans ce Montréal. Et ces gens deviennent le sujet principal de ses bouquins. Il nous les racontent avec toute la poésie de ses mots. Des gens qui sont passés dans sa vie, qui ont marqués sa vie, qui avaient les mêmes rêves que lui.

Vautour

Vautour, c'est un musicien, Mistral le rencontre en allant louer un appartement. Ils deviennent des colocs. Vautour, c'est littérairement, la mort puisque Vautour va mourir.
- C'est une bosse.
- Je vois bien que c'est une bosse.
- J'suis venu au monde avec.
- Ah!
- Tu peux regarder, ça me gêne pas.
- Bon, bon!
- Non vraiment, ça me fait pas un pli! J'suis né avec un trou dans le coeur gros comme un dix cents, et le sternum un peu retourné, comme ça, tu vois? (Torsion de l'avant-bras) Y m'ont mis des barreaux d'acier dans la cage thoracique. C'est pour ça que je vais pas à la bibliothèque.

Dans ce bouquin, Mistral nous parle de la mort d'un ami. Ça façon de voir la mort, poètiquement comme à son habitude.


Vallium, c'est l'histoire de Joe et de Marie-Raspberry. Deux femmes que Mistral a aimé en même temps, une qui habitait à Ottawa, Jo, journaliste littéraire. Marie-Raspberry, elle voulait écrire un roman, Mistral l'a rencontré au Salon du livre de Montréal, elle était une de ses fans inconditionnelle.
Et quand il a annoncé à Jo qu'il aimait Marie plus qu'elle, on a retrouvé Jo avec sur la tête un sac de plastique, morte étouffée.


Mais enfin, me disais-je, comment est-ce possible? Supposons qu'un homme veuille se noyer dans sa baignoire: il aura beau être tout à fait décidé, au dernier moment, lorsque l'air viendra à lui manquer, ne donnera-t-il pas d'instinct un coup de pied pour remonter à la surface? Comment le même réflexe n'a-t-il pas joué pour Jo, avec son sac de polythène retenu au cou par des élastiques? C'est ainsi que j'ai pensé au Valium. Elle avait dû s'assommer, comme une paruline à tête cendrée, afin de rendre l'âme paisiblement sous le regard de Charlie Chaplin. A tout le moins, elle avait avalé une tisane de valériane par-dessus quelques cocktails. Le Valium vient de la valériane.
Quand à Marie-Raspberry, je n'ai pas su la retenir. Nous nous sommes croisés, quelques années plus tard, dans l'autobus. Elle partait au Japon, son roman avait paru, mais la littérature l'avait déçue.

Léon, Coco et Mulligan

Léon, que je soupçonne être Mistral, Coco, poète, je crois que c'est son père (littérairement parlant) et/ou Nelligan, Mulligan, ce sont les vers que Coco répètent sans cessent:
Quand l'oracle a prédit le tonnerre et la grèle
Au semeur étourdi que de nouveaux malheurs ...
Ainsi qu'une implacable et mortelle tumeur ...
Vont s'abattre et déments, faucher d'un bras cruel ...


C'est un bouquin assez bizarre, Léon et Coco arrivent à Montréal, s'installent au Carré St-louis, et vivent des droits d'auteurs de Coco. Le temps d'un été, on sait tout ce qui s'y passe, nos deux compères font la fête, jusqu'à ce qu'un matin Léon retrouve Coco mort:


Sans ralentir, soufflant comme un phoque, il courut pieds nus le long de la rue de Bullion, vira sur Prince-Arthur et arriva hors d'haleine au carré. De loin, il distingua quelques badauds fantomatiques attroupés autour de la fontaine. Derrière lui, les pas de Hugo résonnaient sur le pavé mouillé. Sans l'attendre, il marcha jusqu'au bassin. La rumeur se tut. Là, dans l'eau épaisse et verte, Coco flottait, ses yeux immenses tournés vers le ciel, une étoile d'argent dans chacun. La pluie reprenait, rose, camouflait les larmes de l'homme en pyjama. - C'était Camille Mulligan, hein? C'était ça, les chèques. Des droits d'auteur?
Les sirènes de police se rapprochaient vite. Frissonnant, Léon se frictionna brutalement les bras. Tournant les talons, il croisa le chauffeur de taxi:
- Ouais. C'était mon père.
Et il s'en fut, courbé sous la bruine de septembre.
Je crois que Mistral, après un soir de scotch, a rêvé ce bouquin ...
Mais c'est quand même une très belle histoire.

J'ai beaucoup aimé ces bouquins, je trouve que ça fait changement de tout ces romans qu'on lit. J'ai porté attention au vocabulaire, je trouve vraiment que Mistral a un beau style, c'est un grand écrivain et il devrait écrire autre chose que des chroniques, il devrait écrire un Grand Roman, il en est très capable.

Je vous le suggère, pour faire changement, parce que ce sont de tout petits livres qui se lisent dans le temps de le dire.


La Tourneuse de page

jeudi 31 juillet 2008

Après de Claire Tristram

Dans un motel, quelque part en Californie, un homme et une femme qui ne se connaissent pas vont passer vingt-quatre heures ensemble. Entre ces deux êtres, la rencontre est abrupte, malaisée. Il s'attendait à une aventure romantique et sensuelle, elle est froide et distante. Il se sent grossier et maladroit. Elle le déconcerte par ses exigences et ses revirements. Et dans ce face-à-face violent, s'opère un curieux échange sans partage qui vise, malgré tout, une improbable catharsis. Avec une puissance d'évocation à la Marguerite Duras et des images provocantes dignes du Dernier Tango à Paris, ce huis-clos érotique, intense et douloureux fut un véritable choc à sa sortie aux Etats-Unis. D'une plume sobre et incisive, Claire Tristram transforme cette relation à la fois brûlante, ambigue, traversée par la haine de soi et flirtant dangereusement avec la violence, en une réussite littéraire éblouissante.

Jusqu'à la fin du bouquin, j'ai pensé que l'héroine faisait un rêve. L'histoire commence elle est là, à l'hôtel et elle l'attends. Lui, il est en retard, panne d'essence, et elle pendant qu'elle attends, son psy, lui a demandé d'écrire tous les petits souvenirs qu'elle a eu avec son mari, on apprends qu'il est mort.
Lui, marié, père de 2 filles, il aime sa femme. Quand elle lui a fait des avances c'est par curiosité et surtout très flatté, qu'il a accepté parce que rendu à son âge il ne croyait plus que ça lui arriverait.
Et pour savoir le reste, vous devrez lire le livre, je ne vous en dit pas plus.

250 pages, livre qui se lit dans une journée, pluvieuse, comme celle d'aujourd'hui.
J'ai aimé, je vous le suggère 7/10

La Tourneuse de page

Vittorio Fiorucci 1932-2008



Vous reconnaissez ce logo, cette pub, et surtout ça vous rappelle une phrase célèbre? Vittorio Fiorucci était aussi un affichiste très célèbre ici au Québec.
Je vous donne un lien ou vous trouverez des affiches de films Québecois très connues.

http://culturefrancophone.ca/teteatete/22_vfiorucci/
Bon Voyage Monsieur Vittorio!
La Tourneuse de page

mercredi 30 juillet 2008

Vamp de Christian Mistral

Quel bouquin!!! Une chronique urbaine? Oui! Qui aurait pu se raconter dans n'importe quelle ville du Québec, mais l'auteur était de Montréal. Un poème sur la colère? Les hormones d'un adolescent qui devient un homme? L'histoire d'une peine d'amour? J'aurais voulu être allé au cegep ou à l'Université dans un cours de littérature pour analyser ce livre.
Vamp, dans le dictionnaire c'est une femme fatale. Malheureusement, le héros de ce bouquin ne nous montre pas ses côtés homme fatal, (peut-être l'était-il à sa façon, puisque dans son entourage on enviait son mode de vie, sa façon de penser et d'être) mais plutôt tout ses mauvais jours, toutes ses colères, ses désespoirs, toutes ses haines, et tout le vide qu'il avait en lui:

Mes souvenirs se mêlent, ma mémoire s'effiloche et je ne sais jamais si je me remémore la réalité ou le rêve; les événements de ma troisième année sont plus frais à mon esprit que ceux d'hier soir. L'impalpable Rien d'épouvante impose sa viduité suffocante et je me triture, me fouille et me retourne comme une peau de chat mort pour retrouver le fil doré qui conduit d'un Rien à l'autre. Je ne possédais rien. Je ne désirais rien. Je ne savais rien, je ne voulais rien savoir et je ne faisais rien, rien que lire et écrire et regarder les autres vivre en me doublant sur l'autoroute. J'étais aussi libre qu'on peut l'être. Je stockais la vie des autres à laquelle adhéraient des parcelles de la mienne, j'accumulais du matériel en vue de la grande oeuvre future, et cela dans la plus répugnante des passivités.

Toutes ses souleries, toutes ses baises, Mistral est un fameux bambochard (personne qui aime le plaisir). Avec lui dans ce bouquin, un groupe d'amis, comme co-locataires, et heureusement, parce que probablement ce sont eux qui l'ont sauvés. Et il nous parle de Fantasio et blue jean on ne sais pas grand chose de ces deux personnages, mais il les apprécient pour ce qu'ils sont, parce qu'ils sont comme lui, ils ont des rêves, et des grands rêves, et qu'ils aiment le plaisir.
Ce bouquin c'est le début d'une histoire, il faudra que je lise les livres suivants, parce que Mistral a voulu avec Vamp nous raconter un moment de sa vie lorsqu'il avait 20 ans, et je crois même qu'il y avait un livre avant, parce qu'il me manque des détails d'avant ses 20 ans.

J'ai beaucoup aimé, même si parfois ça m'agaçait, mais je me disais qu'à 20 ans qui n'avait pas ressentit comme Mistral ce grand vide, toute la haine envers tout ce qui nous entourait, et sans savoir pourquoi au juste on haissait tant.
Ce que j'aime de Mistral, c'est son vocabulaire et son style élaboré, il écrit des mots que oui j'ai cherché dans le dictionnaire.

J'ai mis le lien de son blog dans l'intro (en cliquant directement sur mon titre de l'intro: Vamp de Christian Mistral vous serez dirigé sur son blogue), vous pouvez le lire sur internet, mais ne vous fiez pas aux commentaires, puisqu'ils sont de quelqu'un qui a volé sa page web, malheureusement pour nous. Et dans les liens qu'il nous offrent il dit qu'il ne blogue plus depuis qu'il est en couple. Alors trop tard je me suis rendu compte de ça, mais son blog est très intéressant, on y retrouve même des chansons qu'il a donné à des interprètes québecois et on peut les écouter, il y a aussi des entrevues radio et télé c'est très intéressant.

Peut-être un jour pourrons nous lui poser les questions sans réponses qu'il nous a laissé. Puisque que c'est un écrivain québecois, de notre patelin, pourquoi pas, rêvons!


En attendant je vous suggère son livre
Je donne un 6.5/10


La Tourneuse de Page

samedi 26 juillet 2008

Vamp de Christian Mistral - Un Extrait

Si vous êtes lecteurs-lectrices de mon blogue, vous avez remarqué que j'ajoute presque toujours des extraits des livres que je lis. Pourquoi? Je trouve que c'est dans la description, d'un sujet, d'un objet, d'un paysage, d'un personnage, d'une personne et parfois une banalité (la façon de présenter), que l'on apprécie et que nous devenons des inconditionnels d'un auteur, et je pourrais même dire d'un chanteur, d'un poète, etc, etc.

Alors, cette semaine quand j'ai commencé à lire Vamp, dès la première page, la description de Montréal, j'en suis encore bouche bée! Alors je partage avec vous cet extrait poétique et un peu cru de Montréal (que j'ai adoré):

J'aimais Montréal, j'en étais fou. Je la baisais insolemment sur toutes ses bouches de métro; nous étions des dizaines de milliers à imprégner ses entrailles d'une aube à l'autre et la belle en vrombissait de plaisir. Elle n'était pas de ces intouchables hautaines et froides. Elle était souple, nerveuse et douce, invitant les masses à disposer d'elle. Je la foulais aux pieds avec le souverain mépris, la passion bestiale des amants mytiques. Il fallait la sentir frissonner sous le balai venteux de l'hiver ou suer à lourdes gouttes d'averse chaude en été, se farder les joues de pourpre et de safran l'automne et engraisser insouciamment dès l'orée du printemps, pour vraiment se pénétrer du charme ravageur de Montréal. A comparer à Québec, on y courait dans les rues; auprès de New York, on s'y traînait à genoux. Elle avait son rythme respiratoire unique et traversait la vie au petit trot, comme une fière jument jeune mais sage. Ses bras humides des eaux fluviales formaient l'arche hospitalière de verre et d'acier à l'ombre desquels poussaient des talus de bicoques, elle n'était ni grande ni petite, ni humble ni majestueuse; elle ne faisait qu'embellir comme une jolie jeune fille saine et robuste lâchée dans la campagne. Le monde entier la connaissait, elle appartenait à l'univers des cités adultes et y tenait son rang avec dignité. On y traitait de grosses affaires, et de petites, très propres ou très sales ou entre deux teintes, des mégaprojets aux combines louches; on y brassait de l'argent et la consommation, ce nerf des villes, y était un art de vivre. Maîtresse peu exigeante qui s'offrait à nos vices. Mère chaude et rassurante, que nous quittions pour y mieux revenir. Formidable pôle d'attraction ou, de tous les coins et recoins du pays, nous étions venus nous agglutiner, nous fondre dans l'anonymat électrique le temps de trouver comment conquérir, qui la fortune et la gloire, qui le simple et lointain bonheur de vivre.


La Tourneuse de page

jeudi 24 juillet 2008

Mes prochaines lectures






















Comme je suis curieuse, et, que sur le net, on lit pas mal de choses et pas toujours positives, je vais me faire une idée par moi-même de certains livres. Et comme toujours je serai franche.
La Tourneuse de page

mercredi 23 juillet 2008

La nuit des abîmes de Juris Jurjevics


La Station scientifique Trudeau s'apprête à entrer dans la nuit arctique lorsqu'un sous-marin russe vient y chercher un savant décédé ... et disparaît. Après son départ, trois autres chercheurs sont retrouvés morts dans la station et l'épidémie s'étend. Appelée à l'aide pour la conjurer, le Dr Jessica Hanley est vite désemparée malgré l'énergie qu'elle déploie pour trouver l'origine du mal. Pendant ce temps, l'amiral Rudenko envoie, mais trop tard, un deuxième sous-marin pour sauver l'équipage du premier; tous les marins sont morts. Comment faire pour que personne ne découvre le mystère terrifiant qui menace toute la banquise?
Un vrai thrillers! Un livre d'été, qu'on ne veut pas arrêter de lire.
Deux recherchistes de la Station, en faisant des recherches, découvrent qu'un sous-marin se cache sous un plan d'eau, que tout l'équipage d'un autre sous-marin est mort. Un animal, une algue, un virus, un microbe, toutes ces questions reviennent dans la pensée de Jessie, spécialiste appelée au secours de la Station.
Le corps de Dee était plié en arrière, presque en deux, ses chevilles touchaient pratiquement ses épaules, et la terreur - ou la prise de conscience de ce qui se passait - lui avait déformé les traits. De même que la douleur. Une douleur inimaginable. Elle avait la bouche grande ouverte, les muscles rigidifiés, le corps tordu à un point paroxystique, les yeux ... Jessie distinguait à peine ce qu'il en restait.
Je ne vous en dit pas plus, faut le lire, et vous le trouverez facilement à la bibliothèque puisque c'est un livre qui est sorti 2007.
Très bon bouquin, que je vous suggère
Je donne un 7/10
La Tourneuse de page

dimanche 20 juillet 2008

Variation sur un autre thème: La musique

Parce que j'aime lire, j'aime aussi écrire.
Parce que les humains ont cinq sens,
J'ai aussi développé mon sens de l'ouie,
J'adore la musique!
Et c'est parce que je sais pas comment installer un mini baladeur dans mon blogue, que vous ne connaissez pas encore mes goûts musicaux.

Devinez de qui je vais vous parler aujourd'hui? Quelle question, vais-je vous poser??lol???

Alors, je me lance:

Si vous étiez à Québec aujourd'hui, quel spectacle iriez-vous voir?







C'est sûr que j'irais voir Paul Mc Cartney, c'est peut-être la dernière fois qu'il donnera un spectacle au Québec, de son et de notre vivant.
Céline Dion, c'est plus facile de la voir au Québec, ce n'est pas le dernier show qu'elle donnera ici ...

P.S.: Je vous ai mis cette vidéo de Céline, parce que selon moi, et c'est mon opinion perso, c'était à ce moment-là qu'elle était à son meilleure. Elle avait l'air de son âge, habillée pour son âge pas de grande robe à falbalas, les cheveux courts qui lui allaient très bien et des chansons magnifiques de Goldman faites pour elle. Je suis pas une grande fan de Céline, je suis quand même fière d'elle comme québecoise, mais le seul CD que j'ai d'elle c'est D'EUX, son meilleur selon moi.
La Tourneuse de page

jeudi 17 juillet 2008

Fatalis poème de Christian Mistral

J'ai trouvé ce tout petit bouquin à la bibliothèque, (et comme je tiens toujours mes promesses) j'ai eu une surprise quand je l'ai ouvert à la maison, c'était un poème, quatre à cinq lignes par page, je n'avais jamais lu jusqu'à ce jour un livre comme celui-là, ni de Christian Mistral, je me tape sur les doigts.

C'est un poème,
C'est l'histoire d'un homme,
C'est sa quête d'une femme,
C'est un poème sensuel,
C'est un poème colérique,
C'est un poème ou les mots font honneur
à la langue française
C'est un homme qui fait l'amour à une femme
Avec les mots, nous les voyons faire devant nos yeux en lisant,
Comme dans un film, mais c'est un poème.

Voilà c'est mon commentaire, si vous tombez sur
ce livre (76 pages), ne vous privez pas de le lire. Christian Mistral est vraiment un grand écrivain de mots. Des mots que l'on écrit jamais, il a vraiment un style, oui c'est ça un style qui fait honneur à la langue française.
Je vais lire d'autres livres de Christian Mistral.

La Tourneuse de page

mercredi 16 juillet 2008

Un extrait de La nuit des abîmes - Juris Jurjevics

J'adore ces bouquins qui nous décrivent des endroits qu'on ne visitera jamais.

Un site aléoute: l'endroit le plus au nord du Canada arctique ou les hommes ont vécu. C'est la raison pour laquelle les scientifiques sont venus ici, au début. Une sacrée trouvaille. Pour loger tous ceux qui travaillaient sur ces fouilles, une tranchée de quatre ou cinq mètres de profondeur, d'une quinzaine de large et d'une cinquantaine de long a été creusée dans la neige. D'autres allées, plus courtes, ont été creusées perpendiculairement à la grande. Toutes ont été coiffées d'un toit de tôle ondulée recouvert de neige. Le toit ressort un peu, c'est pour ca qu'on peut le voir du ciel. Les allées contiennent des huttes Quonset pour les habitations, les laboratoires et le stockage. L'une d'elles abrite la centrale électrique: des générateurs a essence. Dans une autre, il y avait le réfectoire. Quoi d'autre? Une infirmerie. Une vraie petite ville sous la neige. Nous vivions comme des taupes.

lundi 14 juillet 2008

Une nouvelle, un conte


Un bref instant de romantisme de Miranda July.
Dans un monde idéal, nous aurions été orphelines. Nous avions l'impression d'être orphelines et de mériter la pitié
dont bénéficient les orphelins, mais le problème un peu gênant c'est que nous avions des parents. Moi, j'en avais meme deux. Chaque nouvelle de ce recueil nous plonge dans l'univers décalé, poignant et drôle de Miranda July. Avec une redoutable simplicité, elle nous entraîne dans les mystères trompeurs de l'intimité, la peine de devoir vivre sur cette planète, jour après jour, seul(e) et les possibilités éblouissantes de chaque seconde.


Premièrement, après avoir lu Gabriel Marquez, je crois pas que le bouquin de Miranda July, soit un bouquin de nouvelles, je crois plutôt qu'en ¨July¨ elle a eu besoin d'argent 8-), qu'elle a pris son journal perso, qu'elle a pris quelques petits événements de sa vie et qu'elle a publiée.J'ai été pas mal déçue, un titre par exemple qu'on retrouve dans le livre, j'ai embrassé la porte, hum, elle avait vraiment besoin d'$. lolll

Donc, je vous le suggère pas, j'ai remis le livre dans mon sac de retour sans le terminer.

Douze contes vagabonds, Gabriel Garcia Marquez
A l'image des histoires qui les animent, ces vagabonds sont d'étranges pélerins, tous latino-américains, projetés aux quatre coins d'une Europe insolite, en des aventures ou la magie et l'humour sont articulés par ce que Gabriel Marquez considère comme essentiel à la construction de cet ouvrage: la perspective du temps. Je crois avoir ainsi réussi le livre de contes qui se rapproche le plus de celui que j'ai toujours voulu écrire, nous dit l'auteur.


En partant, la première histoire ma charmée: Bon voyage Monsieur le Président,vraiment magnifique histoire! Je sais pas de quel président il parlait, je suis pas assez politiser, pour les autres pays. Le savez-vous, si vous avez lu ce livre????

C'est vrai, qu'une nouvelle, c'est léger, on y va pas trop en profondeur, on ne fait qu'effleurer l'histoire, les personnages, je trouve que ça nous laisse sur notre appétit mais si on aime on relit parce que c'est court. J'avais lu dans un blog, qu'une nouvelle, c'était le début de quelque chose, d'un film peut-être, le début d'un livre, c'est vrai, selon moi, mais écrit par Gabriel Garcia Marquez c'est un chef-d'oeuvre.


J'ai beaucoup aimé, je donne 7/10

Je vous suggère grandement ce bouquin.


La Tourneuse de page

Une pensée

Un mot, c'est comme un moineau.
Une fois libéré, on ne peut plus l'attraper ...


Paroles du Général Valentin Yevstigneyev,
Directeur adj. pour le contrôle des armes
nucléaires, biologiques et chimiques de l'armée
russe, Moscou

Comme je n'étais pas chez moi, j'ai seulement écrit cette petite pensée qui est l'intro du livre: La nuit des abîmes de Juris Jurjevics. C'est le prochain bouquin que je vais lire.
Je vais faire la recherche pour savoir de qui sont ces paroles.

La tourneuse de page

jeudi 3 juillet 2008

Les Secrets de Norah, récit autobiographique

Norah Shariff a tenu un rôle essentiel dans l'histoire déchirante du Voile de la peur. L'aînée de cette famille algérienne accepte pour la première fois de livrer les secrets qui l'étouffent depuis vingt-cinq ans et qui l'empêchent de grandir. Victime d'un père dégénéré et d'une guerre civile sanglante, elle frôle la mort au moins à trois reprises et se donne, très jeune, la mission de protéger d'abord sa mère, Samia, et tout ses proches.

Révoltée du sort insupportable réservé aux femmes dans certaines régions du monde, elle fait partie de cette nouvelle génération qui accepte mal de se laisser écraser et humilier sans réagir.
Un tempérament très fort, une audace à couper le souffle et un pays d'adoption en paix l'aideront à s'affranchir et à découvrir que le véritable avenir, pour elle, commence, aujourd'hui.




Ce que j'ai aimé de ce livre, c'est que l'histoire racontée avec les yeux d'une enfant, une enfant de 8 ans jusqu'à son arrivée à vingt ans ici au Canada.
L'histoire en gros, un père qui bat sa femme, qui viole sa fille, la famille du père qui contrôle tout (voler le premier fils de Samia pour l'élever en bon arabe), la guerre civile de l'algérie et ses dangers, jusqu'au jour ou Samia décide qu'il faut partir de là. Tout l'aventure pour arriver au Canada.
Voilà, c'est tout pour mon commentaire, on a vu çà, à la télé, et je lisais ce livre en pensant au film, jamais sans ma fille.


Je donne 5/10, un bouquin ordinaire
Je vous le suggère


La Tourneuse de page


vendredi 27 juin 2008

Vous me suggérez quoi ....?



En faisant ma lecture matinale de blogues, je me suis rendu compte que je n'ai JAMAIS lu de nouvelles, livre-nouvelles. Alors j'ai pensé que vous pourriez me suggérer des titres de BONNES nouvelles que vous avez lu et aimé.
Peut-être que j'y prendrai goût. J'attends vos suggestions.
La Tourneuse de page

mardi 24 juin 2008

Bonne St-Jean à tous

J'écoute la radio, on demande aux gens c'est quoi être Québecois.

Toute l'année je me sens québecoise, puisque j'écoute: Ferland, Rivard, Beau Dommage, Vigneault, Reno, Bigras, Leloup, Desjardins, Dion, Dufresne, Dubois, je pourrais continuer longtemps, je lis aussi québecois, Beauchemin, Cousture, Ouellette, Hébert, Blais, Laberge, etc.

Je suis de Sherbrooke, ville universitaire, alors des gens de partout il y en a beaucoup, pour moi être québecoise c'est d'apprendre à les connaître, d'apprendre à vivre avec eux, Sherbrooke, c'est une ville accueillante.

Je suis fière d'être québecoise parce que je connais des, Basic, des Carosi, des Altine, des Malterre, des Muratori, des Janelle des Blal. Il y en a d'autres mais je sais pas comment, malheusement, écrire leurs noms de famille, et oui je connais aussi des Tremblay ...... Dugal ... Asselin, lolll.
Etre Québecois, c'est l'être dans nos comportements.




Bonne Fête Québecois!

lundi 23 juin 2008

Aujourd'hui, une dernière fois les enfants vont chanter ....




C'est le 23 juin, c'est les vacances!! Enfin pour certains et pour d'autres ils rêveront du retour de septembre. Alors Bonnes Vacances les jeunes. Et un merci à ces profs qui font de nos petits "Etienne" qu'ont soient fiers d'eux.

samedi 21 juin 2008

FanFan d'Alexandre Jardin

Alexandre Crusoé a vingt ans lorsqu'il décide de résister toujours au désir que lui inspire Fanfan et de ne jamais avouer sa passion afin de la soustraire à l'usure du temps. Faire la cour sans fléchir devient sa maxime. Amoureuse, Fanfan usera de toutes les ressources de son esprit imprévisible pour exacerber la concupiscence d'Alexandre, avec l'espoir de l'obliger ainsi à renoncer à sa résolution. Fanfan est le roman d'un jeune homme qui voulut prolonger éternellement les préludes d'un amour.

L'histoire c'est pas compliqué, un jeune homme veut conquérir une jeune fille, si vous voulez des trucs les gars, lisez Alexandre Jardin.
Dans Le Zèbre, il reconquérait, ça se dis tu ça, lool, en tout cas j'écris! Il ravivait la flamme de sa femme, celle avec qui il était depuis 15 ans. J'aurais peut-être du lire Fanfan avant Le Zèbre, et c'est pour ça que ce livre m'a un peu ennuyé, au début j'ai pensé que c'était parce qu'il parlait au "je", non, j'ai compris jusqu'à mi-chemin du bouquin, que pour moi l'histoire se répétait, le thème c'était encore la conquète.
C'est quand même un très bon écrivain, je le soupçonne de trainer avec lui un petit carnet, ou il y note toutes les belles phrases qu'il entend et que même s'il se dit un gars ordinaire, vrai? faux? je le crois pas, je suis certaine qu'il doit être un grand romantique.

Maude, la femme de Monsieur Ti, parlait avec Alexandre de son premier mari: "- Le soir, Cho-Cho était croupier au Casino de Dauville et le jour il m'aimait."
Ou encore:
Les fous sont ceux qui oublient de l'être par amour ....

Si vous n'avez jamais lu A. Jardin, je vous suggère Fanfan avant de lire tous ces autres bouquins.
6/10
La Tourneuse de Page