vendredi 29 août 2008

Ça vous arrive d'être ... les commentaires

J'ai commencé à recevoir des commentaires, ça me surprends:

1. Mon blog est plate: ben alors tous les blogues de livres sont plates, parce que j'en ai regardé pas mal, et ils se ressemblent tous (miroir) qu'est-ce que tu y rajouterais de plus toi???
2. Mes lectures sont plates: les goûts sont pas à discuter, ce que tu aimes, peut-être que moi je n'aimerais pas ... Pourtant, je trouve pas que je lis des livres si plates que ça parce que je me gêne pas pour le dire et ne pas les finir quand ils sont plates. J'essaye de pas lire les mêmes livres que tout le monde, pour varier, pour faire changement.
Merci de ton commentaire! Et surtout continuez, j'ai une roche à la place du coeur, surtout avec les gens du net ... j'ai l'habitude.

jeudi 28 août 2008

Ça vous arrive d'être ...

Tanné, écoeuré, agacé, embarassé, fatigué, révolté, dégoûté, déçu, lasse?de ces personnages créés sur internet (et qui sentent le faux et le mensonge à 10 milles à la ronde) et qui viennent nous achaler ... ici ... oui dans mon blogue: cette page j'aime ça l'entretenir, y écrire, répondre aux peu de commentaires que j'ai, c'est un passe-temps, mais malheureusement, ça finit toujours par un idiot ou sot, qui dit qu'il est mon miroir, qui dit n'importe quoi, et qui selon moi, n'a jamais tenu un livre dans ses mains.

Sur internet, c'est facile de trouver pleins de choses, de voler, de retranscrire, de faire semblant, de faire comme si .... et ensuite on regarde d'autres blogues, et on y retrouve des propos que l'on a déjà tenus .... c'est plate c'est de la répétition tout le temps.
J'ai l'impression que les gens ont pas d'imagination, rebrassent ou s'arrangent pour rebrasser toujours les mêmes affaires .... toujours la même m...... d'un certain passé!

Montrez-moi qui vous êtes ce qui vous inspire, ce que vous aimez, sans que ça soit toujours juste mon miroir, peut-être que j'aurai le goût d'ouvrir mes commentaires, sans être obligé de tout vérifier à chaque fois.

C'est la première et sera la dernière fois que je ferai un billet de ce genre, parce qu'ici ce blogue en est un de commentaires de livres. Je laisse la chance aux coureurs et malheureusement si les réponses sont trop .... répétitives ben je vais les refuser .... Je prédis que j'aurai aucune réponse, des billets comme ça, les gens répondent pas .....

La tristesse de l'intelligence artificielle est qu'elle est sans
artifice, donc sans intelligence ... (Jean Beaudrillard)

La Tourneuse de page
(la photo je l'ai emprunté dans un blogue, j'ai demandé la permission, jamais eu de réponse, alors je me suis permise .... ça devait être un blogue reflet ...)

mardi 26 août 2008

Appartenance de Ron Butlin

Appartenance revêt la forme d'un journal intime, celui de Jack, un homme d'une trentaine d'années, sans vocation ni qualification particulièere, d'un Ecossais d'Edimbourg qui, avec Anna, sa petite amie, a décidé de tout quitter pour un petit boulot de gardien dans une résidence d'une station huppée des Alpes françaises. Le couple semble passionnément amoureux et profite pleinement des commodités des lieux car les appartements sont désertés en raison du mauvais temps. Arrive cependant un soir un couple en Ferrari rouge: un homme d'âge mûr accompagné d'une jeune fille aux cheveux multicolores, Thérèse. Elle pourrait être sa fille. Au cours de la nuit, l'homme meurt en tombant accidentellement du balcon. Thérèse, choquée, recherche la protection d'Anna et de Jack, ce qui ne va pas manquer d'attiser certaines tensions au sein du couple. Après avoir répondu aux questions de la police, Thérèse part de son côté, non sans avoir laissé à Jack son adresse parisienne, et celui-ci quitte la résidence avec Anna pour retourner en Ecosse. Mais ces personnages ne se satisferont pas d'un destin aussi sage ...

Ce que j'ai aimé de ce bouquin, c'est l'histoire d'un gars, et c'est même écrit sous la forme de son journal. Un triangle amoureux, Jack, Anna et Thérèse. Jack, le héros, se sent toujours coupable de la mort de son père, Anna, fille adoptée, analyse tous les faits et gestes de Jack. Thérèse, le lendemain de son arrivée avec son supposé père, celui-ci est retrouvé mort sur le balcon.

Un triangle, jalousie, envie, folie, désespoir, déchéance, mort accidentelle ... vous y retrouverez de tout. Un petit bouquin qui se lit dans le temps de le dire. Dans les triangles amoureux il ne faut jamais se fier aux apparences ... et surtout personne n'appartient à personne.

Je vous le suggère 6.5/10

La Tourneuse de page

lundi 25 août 2008

Les lectures de Loulou

Qu'est-ce qui fait courir Jane?
Joy Fielding

Une après-midi de printemps, Jane Whitaker sortit pour acheter des oeufs et du lait, et oublia qui elle était .... Tout ce qu'on sait de Jane, c'est qu'elle se trouve, seule, dans une rue de Boston, vêtue d'une robe tachée de sang, avec 10 000 dollars en poche. Mais qui est-elle? Est-elle criminelle ou veut-on la faire paraître telle? A Boston, la bourgeoisie est un monde fermé, qui sait se taire. Avec le sens de la hiérarchie et des convenances ... On a dit de Joy Fielding qu'elle était l'experte du suspense domestique. Qu'est-ce qui fait courir Jane? en donne une nouvelle preuve éclatante.

Chers lecteurs,
Ce roman un peu à la Columbo, m'a plongée dans le monde de Jane qui, ayant perdu la mémoire et se retrouvant avec une robe ensanglantée, se cherche en se demandant constamment pourquoi tant de silence l'entoure. Donc, l'un après l'autre, les mensonges se multiplient jusqu'au moment de vérité, vivant dans un corps constamment drogué par son mari médecin cachant au fond de lui, l'envie de se débarasser de Jane pour protéger sa réputation.
Je vous le recommande 9/10
Sincèrement Loulou

mercredi 20 août 2008

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, ville des prodiges marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours.
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique: le Cimetièere des livres oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mèere morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération: il doit y adopter un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets enterrés dans l'âme de la ville: l'Ombre du vent.
Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme ou les mystèeres s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.
Rarement, j'abandonne la lecture d'un bouquin, mais ce matin, j'ai décidé que c'est fini pour ce livre. L'histoire de fond en partant me semblait bonne, mais c'est d'une longueur sans fin, parsemé de citations, on pense qu'enfin il va découvrir qui est ce Julian Carax, mais non, d'autres indices se présentent ...... ouffff ça m'énerve. Alors voilà, dans mon sac de livres de la bibliothèque ..... Et pourtant, j'adore les romans policiers bourrés d'intrigues, ça doit être le style, qui ne me touche pas, j'embarque pas.
La Tourneuse de page

vendredi 15 août 2008

Les lectures des autres ...

Dans mon entourage plusieurs personnes lisent, au fil du temps ils-elles viendront dans mon blogue faire des commentaires des livres qu'ils auront aimés.
C'est toujours en espérant donner le goût au gens de lire que je leur souhaite la bienvenue dans mon blogue.
Aujourd'hui, vous trouverez les commentaires de Loulou, une de mes voisines d'étage.
Je trouve intéressant d'avoir des visiteurs parce que je me rends compte que nous n'avons pas les mêmes goûts de livres.
Alors allons à la découverte de nouvelles choses!

La tourneuse de page

lundi 11 août 2008

Les lectures de Loulou


La maison du bord de la mer de Anita Shreve
Un roman d'une rare finesse dans lequel Anita Shreve dresse avec élégance et subtilité le bouleversant portrait d'une jeune femme désenchantée qui trouvera dans les richesses de sa vie intérieure la force de croire encore en la vie.
A tout juste 20 ans, Honora est heureuse. Elle vient d'épouser Sexton, un représentant de commerce à peine plus âgé qu'elle. Elle le connait peu mais prend très à coeur son rôle de jeune mariée et s'attache à faire de leur maison un foyer chaleureux et accueillant. Pour oublier les absences répétées de son mari, elle se construit une vie sereine, entre ses longues promenades sur la plage et ses visites à Vivian, une jeune nantie qui cultive avec talent l'art de l'oisiveté. Mais son petit monde vole en éclats quand survient le terrible krach de 1929. Brutalement, Honora découvre une réalité cruelle ou les hommes luttent chaque jour pour survivre et ou, plongés dans l'urgence et la nécessité, ils révèlent leurs pires bassesses. Ainsi, son époux, cet homme qu'elle croyait aimer ...

Bonjour blogueurs et blogueuses,

Voici mon commentaire pour ce livre:

Cette histoire m'a intéressée car elle touche une époque que je ne connaissais pas et ou on y parle de la misère humaine des grévistes de cette époque. Les faits cités dans le livre se rapportent à une grève des années 1929 dans laquelle hommes et femmes luttent pour que leurs salaires de misère dans une usine de tissage n'aillent pas plus bas. Mais ce crash dans lequel la population perdit leur biens et argents les plongèrent dans la survie. La soupe populaire sauva bien des gens. Cependant, la tentative de grève amena des pertes de vie. C'est ce que Honora et Sexton durent vivre avec l'aide de complices étant dans cette situation. Bravo pour ce chef-d'oeuvre.

Loulou
Je vous le suggère. 9/10

vendredi 8 août 2008

Christian Mistral à toutes les sauces: Vautour, Valium, Léon Coco et Mulligan

Dans toutes ses chroniques urbaines, Christian Mistral nous raconte les gens qu'il a rencontré dans ce Montréal. Et ces gens deviennent le sujet principal de ses bouquins. Il nous les racontent avec toute la poésie de ses mots. Des gens qui sont passés dans sa vie, qui ont marqués sa vie, qui avaient les mêmes rêves que lui.

Vautour

Vautour, c'est un musicien, Mistral le rencontre en allant louer un appartement. Ils deviennent des colocs. Vautour, c'est littérairement, la mort puisque Vautour va mourir.
- C'est une bosse.
- Je vois bien que c'est une bosse.
- J'suis venu au monde avec.
- Ah!
- Tu peux regarder, ça me gêne pas.
- Bon, bon!
- Non vraiment, ça me fait pas un pli! J'suis né avec un trou dans le coeur gros comme un dix cents, et le sternum un peu retourné, comme ça, tu vois? (Torsion de l'avant-bras) Y m'ont mis des barreaux d'acier dans la cage thoracique. C'est pour ça que je vais pas à la bibliothèque.

Dans ce bouquin, Mistral nous parle de la mort d'un ami. Ça façon de voir la mort, poètiquement comme à son habitude.


Vallium, c'est l'histoire de Joe et de Marie-Raspberry. Deux femmes que Mistral a aimé en même temps, une qui habitait à Ottawa, Jo, journaliste littéraire. Marie-Raspberry, elle voulait écrire un roman, Mistral l'a rencontré au Salon du livre de Montréal, elle était une de ses fans inconditionnelle.
Et quand il a annoncé à Jo qu'il aimait Marie plus qu'elle, on a retrouvé Jo avec sur la tête un sac de plastique, morte étouffée.


Mais enfin, me disais-je, comment est-ce possible? Supposons qu'un homme veuille se noyer dans sa baignoire: il aura beau être tout à fait décidé, au dernier moment, lorsque l'air viendra à lui manquer, ne donnera-t-il pas d'instinct un coup de pied pour remonter à la surface? Comment le même réflexe n'a-t-il pas joué pour Jo, avec son sac de polythène retenu au cou par des élastiques? C'est ainsi que j'ai pensé au Valium. Elle avait dû s'assommer, comme une paruline à tête cendrée, afin de rendre l'âme paisiblement sous le regard de Charlie Chaplin. A tout le moins, elle avait avalé une tisane de valériane par-dessus quelques cocktails. Le Valium vient de la valériane.
Quand à Marie-Raspberry, je n'ai pas su la retenir. Nous nous sommes croisés, quelques années plus tard, dans l'autobus. Elle partait au Japon, son roman avait paru, mais la littérature l'avait déçue.

Léon, Coco et Mulligan

Léon, que je soupçonne être Mistral, Coco, poète, je crois que c'est son père (littérairement parlant) et/ou Nelligan, Mulligan, ce sont les vers que Coco répètent sans cessent:
Quand l'oracle a prédit le tonnerre et la grèle
Au semeur étourdi que de nouveaux malheurs ...
Ainsi qu'une implacable et mortelle tumeur ...
Vont s'abattre et déments, faucher d'un bras cruel ...


C'est un bouquin assez bizarre, Léon et Coco arrivent à Montréal, s'installent au Carré St-louis, et vivent des droits d'auteurs de Coco. Le temps d'un été, on sait tout ce qui s'y passe, nos deux compères font la fête, jusqu'à ce qu'un matin Léon retrouve Coco mort:


Sans ralentir, soufflant comme un phoque, il courut pieds nus le long de la rue de Bullion, vira sur Prince-Arthur et arriva hors d'haleine au carré. De loin, il distingua quelques badauds fantomatiques attroupés autour de la fontaine. Derrière lui, les pas de Hugo résonnaient sur le pavé mouillé. Sans l'attendre, il marcha jusqu'au bassin. La rumeur se tut. Là, dans l'eau épaisse et verte, Coco flottait, ses yeux immenses tournés vers le ciel, une étoile d'argent dans chacun. La pluie reprenait, rose, camouflait les larmes de l'homme en pyjama. - C'était Camille Mulligan, hein? C'était ça, les chèques. Des droits d'auteur?
Les sirènes de police se rapprochaient vite. Frissonnant, Léon se frictionna brutalement les bras. Tournant les talons, il croisa le chauffeur de taxi:
- Ouais. C'était mon père.
Et il s'en fut, courbé sous la bruine de septembre.
Je crois que Mistral, après un soir de scotch, a rêvé ce bouquin ...
Mais c'est quand même une très belle histoire.

J'ai beaucoup aimé ces bouquins, je trouve que ça fait changement de tout ces romans qu'on lit. J'ai porté attention au vocabulaire, je trouve vraiment que Mistral a un beau style, c'est un grand écrivain et il devrait écrire autre chose que des chroniques, il devrait écrire un Grand Roman, il en est très capable.

Je vous le suggère, pour faire changement, parce que ce sont de tout petits livres qui se lisent dans le temps de le dire.


La Tourneuse de page