
vendredi 27 juin 2008
Vous me suggérez quoi ....?

mardi 24 juin 2008
Bonne St-Jean à tous
Toute l'année je me sens québecoise, puisque j'écoute: Ferland, Rivard, Beau Dommage, Vigneault, Reno, Bigras, Leloup, Desjardins, Dion, Dufresne, Dubois, je pourrais continuer longtemps, je lis aussi québecois, Beauchemin, Cousture, Ouellette, Hébert, Blais, Laberge, etc.
Je suis de Sherbrooke, ville universitaire, alors des gens de partout il y en a beaucoup, pour moi être québecoise c'est d'apprendre à les connaître, d'apprendre à vivre avec eux, Sherbrooke, c'est une ville accueillante.
Je suis fière d'être québecoise parce que je connais des, Basic, des Carosi, des Altine, des Malterre, des Muratori, des Janelle des Blal. Il y en a d'autres mais je sais pas comment, malheusement, écrire leurs noms de famille, et oui je connais aussi des Tremblay ...... Dugal ... Asselin, lolll.
Etre Québecois, c'est l'être dans nos comportements.
Bonne Fête Québecois!
lundi 23 juin 2008
Aujourd'hui, une dernière fois les enfants vont chanter ....
C'est le 23 juin, c'est les vacances!! Enfin pour certains et pour d'autres ils rêveront du retour de septembre. Alors Bonnes Vacances les jeunes. Et un merci à ces profs qui font de nos petits "Etienne" qu'ont soient fiers d'eux.
samedi 21 juin 2008
FanFan d'Alexandre Jardin

L'histoire c'est pas compliqué, un jeune homme veut conquérir une jeune fille, si vous voulez des trucs les gars, lisez Alexandre Jardin.
Dans Le Zèbre, il reconquérait, ça se dis tu ça, lool, en tout cas j'écris! Il ravivait la flamme de sa femme, celle avec qui il était depuis 15 ans. J'aurais peut-être du lire Fanfan avant Le Zèbre, et c'est pour ça que ce livre m'a un peu ennuyé, au début j'ai pensé que c'était parce qu'il parlait au "je", non, j'ai compris jusqu'à mi-chemin du bouquin, que pour moi l'histoire se répétait, le thème c'était encore la conquète.
C'est quand même un très bon écrivain, je le soupçonne de trainer avec lui un petit carnet, ou il y note toutes les belles phrases qu'il entend et que même s'il se dit un gars ordinaire, vrai? faux? je le crois pas, je suis certaine qu'il doit être un grand romantique.
Maude, la femme de Monsieur Ti, parlait avec Alexandre de son premier mari: "- Le soir, Cho-Cho était croupier au Casino de Dauville et le jour il m'aimait."
Ou encore:
Les fous sont ceux qui oublient de l'être par amour ....
Si vous n'avez jamais lu A. Jardin, je vous suggère Fanfan avant de lire tous ces autres bouquins.
6/10
La Tourneuse de Page
jeudi 19 juin 2008
Dans l'univers d'Alexandre Jardin
Monsieur Ti, 89 ans, ami d'Alexandre:
Il me relata avec verve sa dernière extravagance. Il avait publié, quinze jours auparavant, l'avis de son futur décès dans le quotidien régional: le Paris-Normandie. Il annonçait sa mort pour la semaine suivante et conviait les populations à ses funérailles le lundi, le jour même oü il expirerait.
La nouvelle se répéta dans Ker Emma dès que le journal parut. Monsieur Ti organisa alors son enterrement avec un allant d'héritier. Il promena son visage plein de malignité dans tout le bourg, commanda de ravissantes couronnes au fleuriste et un cercueil sur mesure au croquemort, revint plusieurs fois pour les essayages, exigea des coussins de satin et un catafalque en dentelles. Sa coquetterie semblait sans limites.
Les habitants de Ker Emma s'amusaient de ces excentricités. Il visita ensuite ses amis pour se charger des messages qu'ils auraient eu à transmettre à leurs morts. "Je les rejoindrai bientôt, profitez-en!" expliquait-il. La bonhomie avec laquelle il évoquait son prochain trépas devint contagieuse. A Ker Emma, pendant une semaine, on parla de la mort comme d'une amie qui n'oublie personne. Seul, le curé s'inquiéta. Il amena même sa triste figure chez Monsieur Ti et le somma d'arrêter cette mascarade. Ti s'excusa de ne pouvoir lui garantir que son coeur cesserait de battre le lundi; mais il pressentait, l'assura-t-il, que lundi serait le grand jour.
Cette histoire paraîtra invraisemblable à qui n'a pas connu Monsieur Ti. Elle est pourtant authentique. Ti avait toujours apprivoisé ses peurs en les mêlant à des farces; et son angoisse s'enflait considérablement à mesure qu'approchait sa fin. Il voulait également remettre la mort dans la vie de ses concitoyens. Il s'indignait de ce que ses contemporains fissent comme si ce petit inconvénient de notre condition n'existait pas, et en entendait rappeler gaiement aux gens de Ker Emma que le temps leur était mesuré. Dérouter était sa pédagogie.
Le dimanche, tout le monde fut gagné par la superstition et l'on se mit soudain à redouter que la prophétie du vieux Ti ne se revélât juste. Contrairement à son habitude, il se rendit à la messe oü chacun lui serra la main avec émotion comme pour lui dire adieu.
Le lendemain, tout Ker Emma put lire dans la rubrique nécrologique du Paris-Normandie que Monsieur Ti avait reporté son décès à une date ultérieure et que, pour célébrer la non-interruption de son existence, il conviait ses proches à un verre dans les jardins de l'hôtel du Globe, à dix-huit heures.
Ce pied de nez aux ténèbres était sa façon de se préparer à disparaître.
mercredi 18 juin 2008
La roue de la fortune de Susan Howatch

Oxmoon et ses secrets, Oxmoon et ses sortilèges. Oxmoon dont les couloirs résonnent encore des airs enchanteurs des bals et des fêtes d'antan et dont chacun voudrait ranimer la splendeur passée. Oxmoon, enfin, qui est le véritable héros de ce roman oü la folie affleure, oü le meurtre rôde et oü les personnages tentent vainement d'échapper à la malédiction qui pèse sur leurs têtes, comme en réponse aux amours scandaleuses de leurs ancêtres.
Grande ensorceleuse, Susan Howatch prête une oreille complice aux perfides de ses héros dont elle décrit avec une minutie diabolique les rêves, les terreurs et la chute. Quand tourne la roue de la fortune ...
Moi qui croyait lire une sorte de "gros" roman Harlequin! Mais non, une histoire d'homme et de fils, une histoire d'héritage, une histoire anglaise, une histoire "pour les convenances", une histoire de génération "de père en fils".
Le fil de ce roman, c'est le manoir, qui va hériter d'Oxmoon?
En commençant le bouquin les héros sont nommés: Bobby, le grand-père, Robert le fils aîné, Gueneviève la femme de Robert, John le cadet, Kester, unique fils de Robert et Gueneviève, Harry fils de John, Hal fils de Harry. Et c'est par eux et à cause d'eux qu'il y aura des luttes, des rivalités fraternelles, menaces, des traumatismes, des jeux de pouvoirs, des perversions, jalousie, manipulations, trahisons, de la folie et des meurtreS.
Aujourd'hui, on dit une famille disfonctionnelle, lolll. Ce roman m'a vraiment surprise, j'avoue que facilement on peut deviner le déroulement mais on ne peut deviner le dénouement de certains chapîtres. Mais quand même c'est un bon livre à lire qui fait sourire, parce que ces personnages nous font penser à des personnes qu'on connaît.
C'est un livre que vous trouverez facilement à la bibliothèque municipale, puisqu'il n'est pas récent. Je vous le suggère.
Je donne un 6/10
La tourneuse page
dimanche 15 juin 2008
Bonne Fête à tous les pères
Linda Lemay, c'est pas la plus grande chanteuse, mais elle a su bien écrire ¨notre père¨. Alors je souhaite à tous les pères de la terre une belle journée de fête.
La tourneuse de page (au désespoir d'avoir enfin réussi à mettre cette vidéo!!!!!)lollll
vendredi 13 juin 2008
Question du jour: pourquoi mettre une PAL dans son blog?


lundi 9 juin 2008
Mission Antarctique de Jean Lemire


La Tourneuse de page
jeudi 5 juin 2008
Hommage au beau temps

Ah oui, j'oubliais, ça sent trèsssss bon!
La Tourneuse de page